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Une Arménienne de 85 ans secourue par les militaires de l'Azerbaïdjan appelle la population arménienne à contribuer à la paix au Karabagh (VIDEO)

29 Octobre 2020 08:30 (UTC+01:00)
Une Arménienne de 85 ans secourue par les militaires de l'Azerbaïdjan appelle la population arménienne à contribuer à la paix au Karabagh (VIDEO)
Une Arménienne de 85 ans secourue par les militaires de l'Azerbaïdjan appelle la population arménienne à contribuer à la paix au Karabagh (VIDEO)

Paris / Lagazetteaz

Yevgeniya Babayan, une résidente de la bourgade de Hadrout (libérée de l’occupation arménienne), qui a été évacuée par les militaires azerbaïdjanais, a appelé la population arménienne à contribuer à l'établissement de la paix au Haut-Karabagh.

« Moi, Babayan Yevgeniya Pavlovna, je suis née le 21 mars 1935. Nous avons toujours vécu avec les Azerbaïdjanais de manière amicale. J'ai travaillé avec eux à l'hôpital dans une atmosphère amicale et paisible. Ils m'ont très bien traité, nous nous sommes invités les uns les autres à nous rendre visite et nous avons très bien vécu », a confié Mme Babayan, dans une interview alors qu'elle était à l'hôpital à Bakou.

Selon elle, les Arméniens l'ont laissée dans le sous-sol d’une maison et se sont enfuis.

« Je suis venue à Hadrout, le temps a passé et cette guerre a commencé. Les Arméniens m'ont laissée dans le sous-sol d’une maison et se sont enfuis. Ils ont promis de m'emmener, mais ils ne l'ont pas fait. Ils m'ont laissée dans une cave sans gaz, sans eau et sans nourriture. Quand les Azerbaïdjanais sont arrivés, ils m'ont aidée, il m'ont dit « n'aie pas peur » et m'a emmenée en voiture à Bakou », a-t-elle dit.

Lors de son interview, Babayan Yevgeniya ajoute que, maintenant, étant à l'hôpital à Bakou, elle est bien nourrie et bien soignée : « Je suis très reconnaissante pour cela, car nos Arméniens n'ont pas pu me protéger, nos Arméniens m'ont laissée et se sont enfuis. Pères et mères, il n'est pas difficile d'établir la paix. Aidez-nous à le faire afin que nous puissions vivre en paix avec les Azerbaïdjanais. Ce qui se passe maintenant n'est pas la vie, vous ne pouvez pas vivre comme ça », a-t-elle martelé.

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