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Conflit Arménie-Azerbaïdjan : entretien exclusif avec le conseiller diplomatique de la vice-présidente d’Azerbaïdjan

4 Août 2020 09:34 (UTC+01:00)
Conflit Arménie-Azerbaïdjan : entretien exclusif avec le conseiller diplomatique de la vice-présidente d’Azerbaïdjan
Conflit Arménie-Azerbaïdjan : entretien exclusif avec le conseiller diplomatique de la vice-présidente d’Azerbaïdjan

Bakou / Lagazetteaz

Comme le rapporte Lagazetteaz en référence à l'agence de presse AgoraVox, la crise entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan vient de franchir une nouvelle étape dangereuse. Le lecteur français a pu entendre ou lire dans les médias, les arguments arméniens sur le conflit. Un souci d'objectivité et d'honnêteté intellectuelle implique de donner la parole à l'autre partie, pour que ce lecteur avisé puisse se faire son opinion. Dans un entretien sans concession, Elchin Amirbayov conseiller diplomatique de la première vice-présidente de la République d' Azerbaïdjan a accepté de répondre en français aux questions que l'on est amené à se poser face à l'escalade constatée ces dernières semaines.

A.R. : "Il y a crise à une frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie depuis quelques jours, avec des victimes. Quel est de votre point de vue l'historique de cette reprise des hostilités et l'état actuel de la situation, telle que vous la percevez dans votre pays ?"

Elchin Amirbayov : "Le 12 juillet dernier les forces armées arméniennes ont violé le régime de cessez-le-feu en commençant à tirer sur les positions azerbaïdjanaises en direction de la région de Tovuz, située à la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. 11 militaires azerbaïdjanais, dont un général, et une personne civile, ont été tués pendant ces attaques. L'attaque des troupes arméniennes a été repoussée par des tirs de riposte et des mesures de contre-attaque de nos forces armées.

L'objectif de l'Arménie dans cet acte provocateur a été de saisir de nouvelles positions et d'élargir ainsi la zone d'occupation, d'intimider la population civile de cette zone frontalière et de la forcer à quitter ses terres. D'un autre côté, cette sanglante agression ne peut s'expliquer que par la volonté délibérée du pouvoir arménien de relancer la guerre, pour faire oublier à son peuple la situation catastrophique économique et sociale, dans laquelle il a plongé le pays, qui s'est encore aggravée à cause de la pandémie de COVID19. Les dirigeants de l'Arménie ont également cherché, sans succès, à impliquer dans le conflit arméno-azerbaïdjanais, les autres États de la région et l'Organisation du Traité de Sécurité Collective (O.T.S.C.) dont elle est membre.

Par ces actes criminels, l'Arménie montre une fois de plus qu'elle reste ferme dans son intention de continuer sa politique d'agression en occupant près de 20% du territoire de l'Azerbaïdjan depuis 30 ans. Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement la politique d'agression de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan et ses provocations à la frontière. La responsabilité des aventures provocatrices de ce genre, qui contribuent à l'aggravation de la situation, revient entièrement aux dirigeants arméniens. C'est évident que la politique menée par les dirigeants actuels de l'Arménie consiste à empêcher, à saboter à tout prix, les négociations pacifiques et à dévier de l'obligation de libérer les territoires azerbaïdjanais."

A.R. : "Il y a eu, dans le passé récent, des heurts violents sporadiques entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, mais aussi une guerre ouverte qui a fait de très nombreuses victimes. Quel est l'historique de ces conflits et l'origine de l'antagonisme entre les 2 pays, ex- républiques de l'URSS ?"

Elchin Amirbayov : "Pour répondre à cette question il nous faut rouvrir un peu le dossier. Depuis des temps reculés jusqu'à l'occupation par la Russie au début du 19 ème siècle, la région du Haut-Karabakh a appartenu à différents états azerbaïdjanais. Lors de la deuxième moitié du 18 ème siècle, l'Azerbaïdjan s'est décomposé en petits états, les khanats et les sultanats. A cette époque tirant profit de ce morcellement, les empire russe et perse ont divisé l'Azerbaïdjan en 2 territoires distincts (Azerbaïdjan du nord et Azerbaïdjan du sud) lors des traités de Gulustan en 1813 et de Turkmenchay en 1828. Après l'occupation de l'Azerbaïdjan du nord, le régime tsariste, afin de renforcer ses positions sur ces terres, a lancé une politique d'arménisation. Ainsi la signature des traités de Gulustan et de Turkmenchay est suivie très rapidemant d'une installation massive d'Arméniens sur les terres azerbaïdjanaises, car l'article 15 du traité de Turkmenchay a autorisé le déplacement des Arméniens de l'Iran vers les territoires de l'Azerbaïdjan du nord, qui était sous contrôle russe. Pour la seule période allant de 1828 à 1911, plus d'un million d'Arméniens en provenance d'Iran et de Turquie sont réinstallés par la Russie dans la région du Caucase, notamment dans les territoires azerbaïdjanais, y compris Iravan (aujourd'hui Yerevan) et la région du Haut-Karabakh. 350000 Arméniens s'y implantent entre 1914 et 1916.

Entre 1905 et 1907, les Arméniens se livrent à une série d'actions sanguinaires perpétrées à grande échelle contre les Azerbaïdjanais. Les atrocités démarrent à Bakou puis s'étendent à tout l'Azerbaïdjan, y compris aux villages azerbaïdjanais situés sur le territoire de l'actuelle Arménie. Des centaines de localités sont détruites et rayées de la carte, et des milliers de civils sont assassinés. Plus tard profitant de la situation au sortir de la première guerre mondiale et des révolutions russes de février et d'octobre 1917, les Arméniens commencent à mettre leurs projets à exécution sous la bannière du bolchévisme. Ainsi, sous prétexte de combattre des éléments contre-révolutionnaires, des milliers d'Azerbaïdjanais sont massacrés pour leur seule appartenance ethnique dans différents districts de l'Azerbaïdjan. La population civile est exterminée, les villages brûlés et les monuments culturels nationaux rasés.

Le 28 mai 1918, après presque 100 ans de domination russe, le peuple azerbaïdjanais a retrouvé son indépendance en créant en Azerbaïdjan du nord un état souverain, la République Démocratique d'Azerbaïdjan. Entre 1918 et 1920 cette république parlementaire noue des relations diplomatiques avec divers états : 16 états ouvrent une mission à Bakou. La République d'Arménie, créée le même jour, déclare ses prétentions territoriales pour but l'annexion du Karabakh. Dans cette situation la République d'Azerbaïdjan a établi un gouvernorat général provisoire du Karabakh et en avril 1919 les puissances alliées reconnaissent ce gouvernorat général provisoire sous juridiction azerbaïdjanaise. En août 1919, l'Assemblée nationale arménienne du Haut Karabakh reconnait officiellement l'autorité de l'Azerbaïdjan. Ainsi les assertions de la partie arménienne, selon lesquelles le Haut-Karabakh possédait à l'époque le statut d'entité juridique indépendante ou d'entité politique indépendante, se trouvent totalement démenties.

La configuration actuelle du conflit armé en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans et autour de la région du Haut-Karabakh remonte à la fin de l'année 1987 avec les agressions perpétrées contre les Azerbaïdjanais dans la ville de Khankendi ( ainsi appelée historiquement puis rebaptisée Stepanakert) et en Arménie, qui ont entrainé un afflux massif de réfugiés et de personnes déplacées. Peu après la présentation par l'Arménie de revendications sur le Haut-Karabakh,les derniers 250 000 Azerbaïdjanais d'Arménie ont été expulsés du pays. Le 20 février 1988 les représentants de la communauté arménienne ont adopté une résolution appelant à transférer le Haut-Karabakh de la République soviétique d'Azerbaïdjan à la République soviétique d'Arménie. Le 22 février 1988 près du campement d'Asgaran sur la voie rapide reliant Khankendi à Aghdam, les Arméniens ouvrent le feu sur des Azerbaïdjanais qui manifestaient pacifiquement pour protester contre cette décision . 2 jeunes azerbaïdjanais ont perdu la vie, ce qui a fait d'eux les premières victimes du conflit.

Le conflit est entré dans sa phase militaire à la fin de 1991 et au début de 1992. A ce moment-là, tirant parti de l'instabilité politique engendrée par la dissolution de l'Union soviétique, l'Arménie soutenue par une aide militaire extérieure a engagé des opérations de combat dans le Haut-Karabakh. L'une des premières attaques de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan s'est produite en février 1992, lorsque la ville de Khodjaly a été prise et que ses habitants ont été victimes d'un massacre sans précédent. Cette opération des forces arméniennes s'est soldée par l'extermination ou la capture de milliers d'Azerbaïdjanais. La ville a été entièrement rasée. Les récits et comptes- rendus des atrocités commises, qui ont ensuite commencé à filtrer, ont révélé le degré de brutalité dont ont fait preuve les troupes arméniennes.

Le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh a abouti à l'occupation de près de 20% des territoires de l'Azerbaïdjan (Haut-Karabakh région et 7 districts adjacents) et a fait d'environ un Azerbaïdjanais sur neuf dans le pays une personne déplacée ou un réfugié. Le pays compte aujourd'hui plus d'un million de réfugiés et de déplacés : 750000 Azerbaïdjanais chassés du Haut-Karabakh et des districts avoisinants et 250000 Azerbaïdjanais expulsés d'Arménie."

A.R. : "Le Haut-Karabakh s'est auto-proclamé indépendant. Comment votre pays réagit-il à cette situation et quelle est actuellement la situation du Haut-Karabakh ?"

Elchin Amirbayov : "Au total l'Arménie contrôle aujourd'hui environ 20% des territoires de la République d'Azerbaïdjan , y compris la région du Haut-Karabakh. Un régime "marionnette" est créé par l'Arménie dans ces territoires, constitué de "dirigeants" nommés par Yerevan, qui ont commis des crimes graves comme la purification ethnique accompagnée de massacres de la population civile azerbaïdjanaise.

Pendant les presque 30 dernières années, l'Arménie continue de violer gravement le droit international, y compris les principes de l'inviolabilité des frontières et de l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan, ainsi que les droits de l'homme fondamentaux d'un million de personnes, y compris les droits de l'homme de la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh.

Il est important de noter que le Haut-Karabakh compte également une communauté azerbaïdjanaise de plus de 50000 personnes, toutes victimes aujourd'hui d'un nettoyage ethnique. Chassés de leurs terres natales, les Azerbaïdjanais du Karabakh ont trouvé aujourd'hui refuge dans différentes villes du pays. Cette situation ne donne quand même le droit à personne d'oublier ni l'existence de cette communauté forcée de vivre en exil, ni leurs droits fondamentaux violés.

Malgré tout, l'Azerbaïdjan reste attaché à un réglement pacifique, juste et compréhensif du conflit, fondé sur les principes et normes du droit international, se référant strictement aux dispositions des décisions et résolutions appropriées, adoptées par le Conseil de sécurité de l'O.N.U., l'O.S.C.E. ( Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe), le Conseil de l'Europe, le Parlement européen et les autres organismes internationaux. Par ailleurs la France participe au processus de paix, en tant que co-président du Groupe de Minsk de l'O.S.C.E.. La position exprimée par la France est sans ambigüité : la France, pas plus qu'aucun autre état, pas même l'Arménie, ne reconnait l'indépendance du Haut-Karabakh.

L'Arménie doit prendre conscience qu'elle ne peut maintenir délibérément l'occupation condamnée parce qu'illégale du Haut-Karabakh et d'autres terres azerbaïdjanaises, tout en cherchant à se présenter, contre toute vérité historique, en victime d'un conflit qu'elle a déclenché."

A.R. : "Dans le passé, les Arméniens et les Azerbaïdjanais vivaient au sein de l'Azerbaïdjan en bonne intelligence. Qu'est-ce qui a conduit à cette animosité guerrière ?"

Elchin Amirbayov : "La politique d'annexion de l'Arménie des territoires de l'Azerbaïdjan et l'agression arménienne contre mon pays sont la raison de ce conflit et de cette animosité.

En même temps, à ce jour, près de 30000 citoyens d'origine arménienne, principalement des familles mixtes, continuent de vivre à Bakou et dans d'autres villes azerbaïdjanaises, en toute sécurité, malgré le conflit avec l'Arménie. Hélas, on ne peut pas dire de même des Azerbaïdjanais qui ont vécu, avant le conflit, en Arménie.

Pour nous, il n'y a aucun problème de coexistence pacifique des communautés arménienne et azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabakh. Par contre les discours racistes des dirigeants arméniens, non fondés et dangereux, sur l'incompatibilité des Arméniens et des Azerbaïdjanais et l'incapacité des 2 nations à la coexistence pacifique, devraient être fermement rejetés. L'Azerbaïdjan est un pays multiethnique et multiconfessionnel, qui s'est ouvert au monde et qui assure les droits fondamentaux et l'égalité de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race, ou de religion. Très attaché au caractère laïc de l'état, à la tolérance religieuse et au multiculturalisme, il est considéré aujourd'hui comme une plateforme naturelle pour le dialogue interculturel et interreligieux, par le monde entier."

A.R. : "Les instances internationales et les grandes organisations type ONU ou organisations européennes, ont voté de nombreuses résolutions pour exiger le retour des territoires occupés dans l'état d'Azerbaïdjan. Sans résultat, quelles conclusions en tirez-vous ? Que pouvez-vous attendre du Groupe de Minsk, coprésidé par la France, qui est censé apporter des solutions à la crise entre vos 2 pays ? Qu'attendez-vous de la France politique, la France qui est aussi votre partenaire commercial ?"

Elchin Amirbayov : "Il faut comprendre qu'aucune acquisition de territoire par la force ne sera jamais reconnue par la communauté internationale comme licite. Le monde entier a condamné à maintes reprises l'usage par les Arméniens de la force militaire contre l'Azerbaïdjan et l'occupation de nos territoires. En 1993, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté les résolutions 822, 853, 874 et 884, réaffirmant la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et l'inviolabilité de ses frontières internationalement reconnues, ainsi qu'exigeant le retrait immédiat, complet et inconditionnel des forces occupantes de tous les territoires occupés de l'Azerbaïdjan.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme (C.E.D.H.) est arrivée à une conclusion importante, qualifiant les infractions d'invasion des forces militaires arméniennes contre des civils azerbaïdjanais, comme des actes d'une gravité particulière qui constituent des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité. Par son arrêt du 16 juin 2015, la C.E.D.H. a conclu que"le Haut-Karabakh et les autres territoires environnants étaient maintenant sous l'occupation" et que c'était l'Arménie" qui exerçait un contrôle effectif sur le Haut-Karabakh et les territoires environnants".

Le Parlement européen a clairement exprimé également sa position sur le règlement du conflit dans ses résolutions, qui condamnent l'occupation des territoires azerbaïdjanais et soutiennent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, et a appelé à une solution immédiate du conflit sur la base des résolutions du Conseil de sécurité.

Malheureusement, 28 ans de médiation du Groupe de Minsk de l'OSCE n'a apporté aucun changement du statu quo actuel dans les territoires occupés et c'est ce statu quo inacceptable et pas tenable d'occupation illégale arménienne qui est à l'origine de toute violence et tension meurtrière dans ce conflit tragique.

Par ses provocations constantes, par le renforcement de sa présence militaire dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, ainsi qu'en changeant illégalement le caractère démographique, culturel et physique de ces terres, l'Arménie poursuit clairement le but d'annexer les territoires de l'Azerbaïdjan et de consolider le statu quo dangereux.

Afin de saboter le processus de négociations, l'Arménie refuse toutes les initiatives des co-présidents du Groupe de Minsk et cela prouve, une fois de plus, qu'en réalité, Yerevan n'est point intéressée à la recherche d'un règlement politique de ce conflit armé. A cause de cette position de l'Arménie qui continue à torpilller le processus de négociations sous différents prétextes artificiels, le processus du règlement du conflit se trouve actuellement dans une impasse.

La non-résolution du conflit du Haut-Karabakh par la médiation du Groupe de Minsk et les tentatives de l'Arménie de renforcer le statut quo actuel augmentent l'hypothèse de la reprise de la guerre.

Le Groupe de Minsk, ses co-présidents, y compris la France, devraient assurer ensemble la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité de l'O.N.U. par la République d'Arménie ainsi qu'assurer l'engagement constructif des dirigeants de l'Arménie dans le processus de la paix. La seule et unique solution à ce conflit passe par le respect des normes et des principes du droit international."

A.R. : "Pour finir notre entretien, il faudrait prendre en compte les conséquences économiques mais aussi morales de ces 20% de territoires azerbaïdjanais occupés. Il y a eu une manifestation à Bakou pour une politique de fermeté face à l' Arménie : quel est l'état de votre opinion publique ?"

Elchin Amirbayov : "Effectivement, cette manifestation a démontré que la patience de notre peuple a aussi des limites face à la violation constante de nos droits et face à cette indifférence de la communauté internationale à l'égard des attentes légitimes de notre peuple. Nous ne pouvons pas permettre que le droit à la vie et le droit de se développer de notre peuple soient violés d'une manière permanente. Et tout cela se passe devant les yeux des co-présidents du Groupe de Minsk et de la communauté internationale.

Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2018 par la révolte populaire, le premier ministre actuel de l'Arménie Nikol Pachinian évite les pourparlers en esquivant ses responsabilités de chef de l'état qui occupe nos territoires. Et maintenant, en plus, cette aventure meurtrière et irresponsable. Combien faudra-t-il encore de victimes innocentes pour que le respect du droit et de la justice soit imposé au pouvoir arménien ?

Toute nouvelle procrastination et tout atermoiement supplémentaire de la part des dirigeants arméniens comportent un risque majeur d'un nouvel embrasement avec des conséquences imprévisibles. Car la patience de l'Azerbaïdjan est en train de s'épuiser. En vertu du droit à la légitime défense prévu par la Charte de l'O.N.U. cette situation inacceptable d'occupation étrangère illégale pourrait exiger de nous de prendre des mesures adéquates pour mettre fin à cette agression militaire et pour libérer nos terres de l'occupation.

L'Arménie doit finalement se rendre compte du fait que l'Azerbaïdjan ne permettra jamais la création d'un deuxième état arménien dans ses territoires, ni l'annexion de ses territoires à l'Arménie.

Compte tenu de la situation actuelle il serait sage pour l'Arménie de ne pas tester notre patience."

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