LA PREMIÈRE VICE-PRÉSIDENTE DE L'AZERBAÏDJAN DÉMISSIONNE DE SON POSTE D'AMBASSADRICE DE BONNE VOLONTÉ DE L'UNESCO
Paris / La Gazette
La première vice-présidente de la République d'Azerbaïdjan, Mme Mehriban Aliyeva, a adressé une lettre à la directrice générale de l'UNESCO, Mme Audrey Azoulay, notifiant la fin de ses activités en tant qu'ambassadrice de bonne volonté de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), a rapporté la Commission nationale de l'Azerbaïdjan auprès de l'UNESCO.
La lettre souligne l'importance de nombreux projets conjoints avec l'organisation pendant la période d'activité de Mme Aliyeva en tant qu'ambassadrice de bonne volonté depuis 2004, dans les domaines du développement de la coopération entre l'Azerbaïdjan et l'UNESCO, de la promotion des valeurs et des principes de l'UNESCO.
Il a notamment été pris note de l'accord-cadre signé entre l'Azerbaïdjan et l'UNESCO en 2013, du fonds d'affectation spéciale Azerbaïdjan-UNESCO qui s'y rapporte, du soutien apporté à des projets mis en œuvre dans un certain nombre de pays dans des domaines tels que la préservation du patrimoine culturel, l'éducation des filles, l'égalité des sexes et d'autres domaines.
La lettre contient également des informations sur la politique et le vandalisme de l'Arménie à l'égard du patrimoine culturel et des monuments historiques de l'Azerbaïdjan pendant la période de près de 30 ans d'occupation.
Il a été souligné qu'actuellement, après la libération des territoires de l'Azerbaïdjan de l'occupation à long terme résultant de la deuxième guerre du Karabakh en 2020, la première vice-présidente est activement impliquée dans la restauration et la revitalisation à grande échelle de la région. Il a été noté que, compte tenu de son rôle particulier, il lui est impossible de remplir les fonctions d'ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO.
Dans le cadre de ce qui précède, l'espoir a été exprimé qu'une mission de l'UNESCO sera organisée dans un avenir proche dans les territoires libérés de l'Azerbaïdjan afin d'évaluer les dommages causés au patrimoine culturel de l'Azerbaïdjan à la suite de l'occupation arménienne.
La lettre notait également que l'Azerbaïdjan continuera à adhérer aux principes fondamentaux de l'UNESCO et à promouvoir le développement de la coopération avec l'organisation.
UNE APPROCHE BIAISÉE ENVERS L'AZERBAÏDJAN
"Depuis 2020, l'UNESCO fait preuve d'une approche unilatérale et biaisée envers l'Azerbaïdjan", a déclaré Zaur Mammadov, président du Club des politologues de Bakou, au magazine online News.az. Selon M. Mammadov, la principale raison de l'échec à résoudre les problèmes mondiaux est la double approche des organisations et institutions internationales, le manque de volonté de remplir leurs missions, ainsi que le fait qu'elles sont devenues un outil pour certains groupes.
« L'Azerbaïdjan a apporté d'énormes contributions à l'UNESCO. L'Azerbaïdjan a toujours été à l'avant-garde de la promotion des valeurs culturelles, humanitaires, religieuses et multiculturelles à l'échelle mondiale. Cependant, à la fois pendant la Seconde Guerre du Karabakh de 44 jours et la période d'après-guerre, l'UNESCO a adopté une position injuste à l'égard de l'Azerbaïdjan. Surtout, depuis 2020, l'UNESCO fait preuve d'une approche unilatérale et biaisée envers l'Azerbaïdjan. Il a refusé d'envoyer une mission dans les territoires azerbaïdjanais libérés pour signaler les destructions causées par l'Arménie », a-t-il déclaré. "Le fait que la première vice-présidente de l'Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, ait adressé une lettre à la directrice générale de l'UNESCO pour mettre fin à son mandat d'ambassadrice de bonne volonté de l'organisation est le résultat de l'approche biaisée et à deux niveaux de l'UNESCO envers l'Azerbaïdjan", conclut le politologue.
