LE CONSEIL EUROPÉEN DONNE SON FEU VERT DÉFINITIF À LA LOI SUR LA RESTAURATION DE LA NATURE
Paris / La Gazette
Le Conseil de l'UE a officiellement adopté aujourd'hui le premier règlement sur la restauration de la nature. Cette loi vise à mettre en place des mesures pour restaurer au moins 20 % des zones terrestres et maritimes de l'UE d'ici 2030, et tous les écosystèmes nécessitant une restauration d'ici 2050.
Elle fixe des objectifs et des obligations spécifiques et juridiquement contraignants pour la restauration de la nature dans chacun des écosystèmes énumérés, qu'il s'agisse d'écosystèmes terrestres, marins, d'eau douce ou urbains.
Le règlement vise à atténuer le changement climatique et les effets des catastrophes naturelles. Il aidera l'UE à respecter ses engagements internationaux en matière d'environnement et à restaurer la nature européenne. Jusqu'en 2030, les États membres donneront la priorité aux sites Natura 2000 lors de la mise en œuvre des mesures de restauration.
"Je me réjouis de ce vote positif sur la loi relative à la restauration de la nature, qui a fait l'objet d'un accord entre le Parlement européen et le Conseil il y a près d'un an. C'est le résultat d'un travail acharné qui a porté ses fruits. Il n'y a pas de temps à perdre dans la protection de notre environnement. Aujourd'hui, le Conseil de l'UE choisit de restaurer la nature en Europe, protégeant ainsi sa biodiversité et le cadre de vie des citoyens européens. Il est de notre devoir de répondre à l'urgence de l'effondrement de la biodiversité en Europe, mais aussi de permettre à l'Union européenne de respecter ses engagements internationaux. La délégation européenne pourra se rendre à la prochaine COP(29) la tête haute", s'est félicité Alain Maron, ministre de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale.
En vertu des nouvelles règles, les États membres doivent planifier à l'avance et soumettre à la Commission des plans nationaux de restauration indiquant comment ils atteindront les objectifs fixés. Ils doivent également suivre leurs progrès et en rendre compte, sur la base d'indicateurs de biodiversité à l'échelle de l'Union européenne.