LES NATIONS UNIES AFFIRMENT LE RESPECT DE LA SOUVERAINETÉ DE L'AZERBAÏDJAN DANS LE CONTEXTE D'UN VOTE ILLÉGAL ORGANISÉ AU KARABAKH

Paris / La Gazette
Les Nations Unies ont réaffirmé que la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan devaient être respectées alors que les Arméniens du Karabakh, récupéré de l'Arménie lors de la guerre de 2020, se sont récemment rendus aux urnes pour élire leurs propres dirigeants,
Répondant à des questions lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a rappelé les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur la question, affirmant la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, et a exhorté au « plein respect » des deux parties. « Le secrétaire général exhorte l'Arménie et l'Azerbaïdjan à intensifier leurs efforts en vue d'une normalisation à long terme de leurs relations, dans l'intérêt de la paix et de la sécurité dans la région », a-t-il ajouté.
Samedi, les Arméniens séparatistes de la région azerbaïdjanaise du Karabakh ont organisé des élections autoproclamées pour choisir un nouveau président séparatiste. Cette initiative n'a pas été reconnue par de nombreux pays, dont l'Azerbaïdjan, la Turquie, les États-Unis et le Royaume-Uni, ainsi que l'Union européenne.
Les relations entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie sont tendues depuis 1991, date à laquelle l'armée arménienne a occupé le Haut-Karabakh, territoire internationalement reconnu comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, et sept régions adjacentes. À l'automne 2020, l'Azerbaïdjan a libéré plusieurs villes, villages et localités de l'occupation arménienne au cours de 44 jours d'affrontements. La guerre s'est terminée par un accord de paix négocié par la Russie.
Malgré les pourparlers en cours sur un accord de paix à long terme, les tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie se sont accrues ces derniers mois à propos de la route de Latchine, la seule voie terrestre permettant à l'Arménie d'accéder à la région du Karabakh, où l'Azerbaïdjan a établi un poste de contrôle frontalier en avril afin d'empêcher « le transport illégal d'armes et d'équipements militaires » vers la région.