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Le gazoduc transadriatique (TAP) permettra au gaz de contribuer positivement à la voie de la décarbonisation, selon une étude publiée par l'Union internationale du gaz (UIG)

10 Mars 2021 07:30 (UTC+01:00)
Le gazoduc transadriatique (TAP) permettra au gaz de contribuer positivement à la voie de la décarbonisation, selon une étude publiée par l'Union internationale du gaz (UIG)
Le gazoduc transadriatique (TAP) permettra au gaz de contribuer positivement à la voie de la décarbonisation, selon une étude publiée par l'Union internationale du gaz (UIG)

Paris / Lagazetteaz

Le début de la nouvelle année a vu le démarrage de nouvelles infrastructures gazières en Europe du Sud-Sud-Est, imdique un rapport publié par l'Union internationale du gaz (UIG).

« Le gazoduc transadriatique (TAP), qui relie l'Azerbaïdjan (via le TANAP en Turquie) à l'Italie, via la Grèce et l'Albanie, a été mis en service en décembre 2020, avec quelques effets initiaux sur la convergence des prix au niveau du hub entre le PSV italien et le TTF néerlandais et des flux d'exportation limités de l'Italie vers l'Europe continentale. En outre, Balkan Stream a également été finalisé, créant une nouvelle route méridionale pour le gaz russe vers la Bulgarie, la Serbie et la Hongrie. Enfin, le terminal Krk en Croatie - développé également avec le soutien de fonds européens - a été récemment inauguré », lit-on dans le rapport.

L'UGI estime que ces projets ouvriront la voie à une meilleure intégration régionale, favoriseront la sécurité de l'approvisionnement et permettront au gaz de contribuer positivement à la voie de la décarbonisation, en particulier dans les pays d'Europe du Sud-Est, où le charbon joue encore un rôle important dans la production d'électricité.

« L’année 2020 a été une année exceptionnelle pour le gaz européen. La demande, qui devait fortement souffrir des effets de l’épidémie de Covid-19, a diminué, mais de manière limitée, avec un redressement des prix du gaz qui sont passés d'un plancher d'environ 5 €/MWh à plus de 20 €/MWh (environ 255 000 m3 ) à la fin de l'année dernière, avec un pic au début de 2021 en relation avec la forte demande de GNL en Asie.

La production d'électricité à partir de gaz a connu une réduction de 4%, du fait de la réduction totale d'électricité, mais elle a largement dépassé le charbon (-20 %), grâce à sa compétitivité accrue, compte tenu des prix plus élevés du CO2 (le SCEQE a atteint des niveaux records de plus de 35 €/t de CO2 début février). Les flux de gaz ont également démontré le rôle croissant de l'Europe en tant que plaque tournante d'équilibre pour le commerce mondial du gaz, la dynamique du GNL et l'utilisation du stockage souterrain du gaz étant très étroitement corrélées dans un contexte de volatilité croissante des prix, qui sera l'élément dominant des marchés également en 2021 », a déclaré la société.

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