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LES MINISTRES DE L'ÉNERGIE DU G20 NE PARVIENNENT PAS À SE METTRE D'ACCORD SUR UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LES COMBUSTIBLES FOSSILES

25 Juillet 2023 12:40 (UTC+01:00)
LES MINISTRES DE L'ÉNERGIE DU G20 NE PARVIENNENT PAS À SE METTRE D'ACCORD SUR UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LES COMBUSTIBLES FOSSILES
LES MINISTRES DE L'ÉNERGIE DU G20 NE PARVIENNENT PAS À SE METTRE D'ACCORD SUR UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LES COMBUSTIBLES FOSSILES

Paris / La Gazette

Les ministres de l'Énergie du groupe des 20 nations réunis en Inde ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une feuille de route visant à réduire progressivement l'utilisation des combustibles fossiles dans le bouquet énergétique mondial.

Le communiqué final adopté le 22 juillet à l'issue de la réunion ne mentionne même pas le charbon, qui contribue pourtant largement au réchauffement de la planète.

Ce combustible polluant est également une source d'énergie essentielle pour de nombreuses économies en développement telles que l'Inde, le pays le plus peuplé du monde, et la Chine, la deuxième économie mondiale.

Cette décision a été prise alors que les dirigeants du G7 s'étaient mis d'accord à Hiroshima en mai pour « accélérer l'élimination progressive des combustibles fossiles utilisés sans modération ».

Expliquant cette impasse, l'Inde, présidente du G20, a déclaré que certains membres avaient souligné l'importance de rechercher une « réduction progressive des combustibles fossiles non dilués, en fonction des différentes situations nationales ».

Mais « d'autres ont des points de vue différents sur le fait que les technologies de réduction et d'élimination des émissions permettront de répondre à ces préoccupations », a ajouté le communiqué.

La semaine dernière, une coalition d'économies clés de l'UE, dont l'Allemagne et la France, et certains des États insulaires les plus vulnérables ont exhorté le G20 à accélérer les plans visant à atteindre un niveau d'émissions nettes nulles et à éliminer progressivement les combustibles fossiles, ajoutant : « L'humanité ne peut pas se permettre de retarder ».

Ils ont demandé que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur maximum en 2025 au plus tard et qu'elles soient réduites de 43 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2019, conformément aux récentes mises à jour des experts climatiques des Nations Unies.

Cependant, de nombreuses économies en développement soutiennent que les pays occidentaux développés doivent payer davantage en tant que pollueurs historiques et contributeurs à l'effet de serre.

Elles insistent sur le fait que toute transition nécessite d'énormes capitaux et de nouvelles technologies, alors que l'abandon des combustibles polluants en l'absence d'alternatives abordables condamnerait leurs vastes populations à la pauvreté.

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