Lagazette

Paris / La Gazette

Le dernier membre survivant d'un commando français qui a contribué à repousser l'invasion de l'Europe occidentale par l'Allemagne nazie est décédé à l'âge de 100 ans.

Léon Gautier a participé au débarquement du jour J en 1944, lorsque les forces alliées ont envahi la Normandie, en France, au cours de la plus grande invasion maritime de l'histoire.

Il faisait partie du petit nombre de Français qui ont pris part à la bataille meurtrière de huit jours.

Gautier a ensuite qualifié la guerre de « misère » qui « se termine avec des veuves et des orphelins ».

Le maire de la région, Romain Bail, a décrit Gautier comme « un héros local que tout le monde connaissait » et qui était « un ardent défenseur de la liberté ».

Gautier est né à Rennes, dans le nord-ouest de la Bretagne, et s'est engagé dans la marine française à l'adolescence, peu après le début de la Seconde Guerre mondiale, car il était trop jeune pour entrer dans l'armée.

Il s'est enfui en Grande-Bretagne en 1940, avant que les forces d'Adolf Hitler ne balayent une grande partie de l'Europe occidentale, y compris la France.

À Londres, Gautier a rejoint le mouvement de la France libre, qui a maintenu un gouvernement en exil et une armée en coordination avec les Alliés contre l'Allemagne nazie.

Il combat au Congo, en Syrie et au Liban, avant de rejoindre une unité de fusiliers marins connue sous le nom de commandos Kieffer, qui s'entraîne dans les Highlands écossais.

Ce sont les seuls combattants français à avoir participé au jour J.

Au cours de la bataille de Normandie, plus de la moitié des 177 Français de l'unité de Gautier ont été tués.

Le débarquement du jour J, auquel ont participé des soldats de nombreux autres pays alliés, a marqué le début d'une attaque qui a duré 11 mois. Il a finalement conduit à la défaite de l'Allemagne nazie et à la libération de l'Europe occupée.

Plus tard, Gautier s'est installé dans la ville portuaire normande de Ouistreham et a milité pour la paix.