JOE BIDEN FAIT L'ÉLOGE DE LA PREMIÈRE MINISTÉRE ITALIENNE POUR SON SOUTIEN À L'UKRAINE
Paris / La Gazette
Le président américain Joe Biden a fait l'éloge de la Première ministre italienne Giorgia Meloni pour son soutien à l'Ukraine.
M. Biden a déclaré que les États-Unis et l'Italie se tenaient fermement aux côtés de l'Ukraine et que le gouvernement de Mme Meloni avait offert un « soutien très fort » pour s'opposer aux atrocités commises par la Russie, lors d'une rencontre avec le chef du gouvernement italien jeudi.
« Je remercie le peuple italien », a indiqué M. Biden à Mme Meloni au début de leur entretien dans le bureau ovale. « Je tiens à les remercier de vous avoir soutenu et d'avoir soutenu l'Ukraine. Cela fait une grande différence ».
Mme Meloni, dont le gouvernement est considéré par les critiques comme le premier gouvernement italien d'extrême droite depuis la Seconde Guerre mondiale, s'est dite « fière » du soutien de l'Italie à l'Ukraine.
« Nous savons qui sont nos amis dans les moments difficiles, et je pense que les nations occidentales ont montré qu'elles pouvaient compter les unes sur les autres bien plus que certains ne le pensaient », a-t-elle évoqué.
Elle a ajouté que les deux dirigeants avaient discuté de la participation de l'Italie à l'initiative chinoise « l’Initiative ceinture et route » ou la « Belt and Road Initiative » (BRI), mais que l'approche de Washington n'était pas de dicter sa conduite.
Dans un communiqué commun publié à l'issue de leur rencontre, les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre leur soutien à l'Ukraine et à renforcer le dialogue sur « les opportunités et les défis posés par la République populaire de Chine ».
En 2019, l'Italie est devenue le premier pays du G7 à adhérer à l'initiative chinoise BRI, une campagne d'infrastructures d'un montant de mille milliards de dollars visant à créer une nouvelle route de la soie reliant l'Asie et l'Europe.
Mme Meloni envisage la poursuite de la participation de l'Italie à l'initiative, qui se renouvelle automatiquement l'année prochaine si aucune des parties ne se retire, et a suggéré que Rome peut toujours entretenir de bonnes relations avec la Chine en dehors de l'accord.
