L'OMS FOURNIT UNE AIDE HUMANITAIRE AU KIRGHIZSTAN POUR LUTTER CONTRE LA VARIOLE DU SINGE
Paris / La Gazette
L'Organisation mondiale de la santé au Kirghizstan a fait don de réactifs au Département de la prévention des maladies et de la surveillance sanitaire et épidémiologique de l'État pour la réalisation de 1 700 tests de détection précoce du virus mpox (variole du singe) par la méthode de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR).
Des consommables ont également été fournis, notamment des couvre-chaussures médicaux jetables, des blouses, des gants, des bonnets, des tubes à essai et d'autres accessoires nécessaires, a indiqué l'OMS au Kirghizstan.
Cette cargaison a été fournie à titre d'aide humanitaire par l'OMS à partir du Fonds de la Banque mondiale pour les pandémies dans le cadre du programme "Preparing and Responding to Pandemics using the One Health approach" (Préparation et réponse aux pandémies en utilisant l'approche "Une seule santé"). La valeur totale du matériel transféré s'élève à plus de 20 000 USD.
"L'OMS, en collaboration avec ses partenaires, continue d'aider le Kirghizistan à renforcer sa préparation et sa réponse aux menaces infectieuses. L'accès à des capacités de laboratoire modernes est un élément clé de la protection de la santé publique", a estimé le représentant de l'OMS au Kirghizistan, Liviu Vedrasco.
"Le matériel offert permettra de renforcer les capacités des laboratoires et d'améliorer la détection précoce du virus de la variole du singe, ce qui est essentiel pour prévenir la propagation de l'infection", a ajouté Abdykadyr Zhoroev, directeur du département des maladies et de la surveillance sanitaire et épidémiologique de l'État.
Le 14 août 2024, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a martelé que la forte augmentation des cas de variole du singe en République démocratique du Congo (RDC) et le nombre croissant de cas dans d'autres pays africains constituaient une urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC). L'un des éléments clés de la lutte contre une telle urgence est le renforcement de la surveillance épidémiologique et des capacités de laboratoire dans chaque pays.