L'AIE ÉVOQUE LES PERSPECTIVES DE PRODUCTION PÉTROLIÈRE DE L'IRAN EN 2024
Paris / La Gazette
L'Iran pourrait poursuivre sa croissance annuelle en 2024 s'il parvient à maintenir ses taux de production récents, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
En décembre, l'Iran a connu une baisse de l'offre de pétrole brut de 60 kb/j, tombant à 3,15 mb/j, accompagnée d'une réduction des expéditions de pétrole, en particulier vers la Chine, comme l'indiquent les données préliminaires de suivi des pétroliers.
Tout au long de 2023, Téhéran est devenu le deuxième contributeur mondial à la croissance, après les États-Unis, avec une augmentation de l'offre de 445 000 b/j, atteignant en moyenne 3 mb/j - le niveau le plus élevé depuis 2018, indique l'agence.
Se référant aux données de Kpler, l'AIE note que les exportations iraniennes de pétrole brut et de condensats ont augmenté de 430 000 b/j pour atteindre une moyenne de 1,3 mb/j en 2023.
Avant que l'ancienne administration américaine ne se retire du Plan global d'action conjoint (JCPOA) en 2018, les exportations de pétrole iranien avaient dépassé les 2 millions de barils par jour.
En décembre, la production de pétrole des 12 membres actuels de l'OPEP a augmenté de 50 000 b/j, atteignant 27,02 mb/j. La production totale des 18 producteurs, qui respectent les quotas, a été inférieure de 390 000 b/j à l'objectif suggéré de 35,46 millions de barils par jour. Par conséquent, la capacité de réserve effective du groupe, à l'exclusion de l'Iran et de la Russie en raison des sanctions, s'élève à 5,4 mb/j, l'Arabie saoudite représentant environ 60 % de cette réserve.
