La communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan : Nous allons restaurer nos cimetières et nos monuments historiques, culturels et religieux détruits
Bakou, Lagazetteaz
Nous allons restaurer nos cimetières et nos monuments historiques, culturels et religieux détruits.
Le chef de la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabagh de la République d’Azerbaïdjan, le député Tural Ganjaliyev, a déclaré cela à Lagazetteaz.
Il a noté qu'après la libération de l'occupation, les villes, districts, communes et villages détruits du Haut-Karabakh et des zones environnantes seront restaurés en appliquant de grandes décisions modernes.
"Après les batailles d'avril 2016, nous avons assisté à la restauration rapide du village de Jojug Marjanli en peu de temps. De nouvelles maisons, une école, un jardin d'enfants, un palais de la culture, un parc de loisirs et une mosquée ont été construits et un aménagement paysager a été réalisé. Après de longues années, les villageois sont rentrés chez eux, s'étant libérés du statut de déplacé interne.
Par l'exemple des communes de Jojug Marjanli et de Shykharh, l'Azerbaïdjan a prouvé au monde entier qu'il est capable de construire des villes, des districts, des villages et des colonies dans ses territoires libérés de l'occupation arménienne dans les plus brefs délais, ce qui assurera toutes les conditions à la population. Lors de nos rencontres avec les déplacés internes, nous avons à plusieurs reprises discuté avec elles de ce sujet.
Il y a des gens qui ont déjà préparé le projet et le designe de l'intérieur des maisons, qu'ils construiront après leur retour sur leurs terres. Ces gens attendent avec impatience le jour de leur retour pour réaliser le rêve qu'ils ont vécu pendant de nombreuses années", a déclaré Tural Ganjaliyev.
Il a noté que les officiels de Bakou visent au règlement du conflit du Haut-Karabakh dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan.
"Aujourd'hui, dans le cadre des négociations sur le règlement du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh, il existe un plan de règlement par étapes. Cependant, en raison de l'hypocrisie du gouvernement arménien, le conflit n'a pas été résolu depuis de nombreuses années.
Les dirigeants arméniens se trompent eux-mêmes et trompent les organisations qui mènent la mission de médiation entre les parties au conflit. Et cela peut continuer jusqu'à un certain instant.
Je pense que la population arménienne et les organisations internationales ont déjà commencé à comprendre cela. Les autorités du pays agresseur sont perçues dans le processus de négociation comme une partie peu fiable", a ajouté Tural Ganjaliyev.
Rappelons que le conflit entre les deux pays du Caucase du Sud a commencé en 1988 en raison des revendications territoriales de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan. Le Haut-Karabakh et sept districts environnants - 20 % du territoire de l'Azerbaïdjan - sont occupés par les forces armées arméniennes.
Les parties sont parvenues à un cessez-le-feu en mai 1994, et les pourparlers de paix sont toujours infructueux sous les auspices du groupe de Minsk de l'OSCE et coprésidés par la Russie, la France et les États-Unis.
Les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la libération du Haut-Karabakh occupé et des territoires environnants ne sont toujours pas respectées par l'Arménie.
