Baku Network : Une leçon pour la Grèce sur le « format triple » qui, avec la participation d'Erevan, a fait partie de « l'axe du mal »
Bakou / Lagazetteaz
Le 2 septembre, le Président azerbaïdjan M.Ilham Aliyev a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Grèce dans notre pays, Nikolaos Piperigos. Lors de cette réunion, le discours de notre président n'était ni formel ni protocolaire.
Cette réunion peut être incluse dans tous les manuels de diplomatie comme un brillant exemple de leçon du Président azerbaïdjanais présentée à l'ambassadeur de Grèce nouvellement nommé en Azerbaïdjan. Analysant les raisons de la vague de froid dans les relations bilatérales entre l'Azerbaïdjan et la Grèce, le Président de notre État a souligné les démarches inamicales de cette dernière à l'égard de Bakou.
Parmi ces raisons, il est souligné qu'Athènes coopère dans un « format triple » entre la Grèce, Chypre et l'Arménie. Une coopération étroite a été établie malgré le fait que l'Arménie, le pays occupant les anciens territoires de l'Azerbaïdjan, a commis un acte de génocide à Khodjaly, a détruit des monuments historiques, culturels et religieux, et a mis en œuvre une politique de nettoyage ethnique contre les Azerbaïdjanais. L'Azerbaïdjan participe également à la création de triples formats, mais contrairement à Athènes, Bakou initie dans ce cadre des projets économiques et créatifs mondiaux, souvent destinés à réconcilier les parties hostiles.
La pratique montre que ces dernières années, à l'initiative de Bakou officiel, les relations entre les pays de la région dans le cadre du « format triple » se sont développées et élargies. Il est à noter que ces initiatives viennent ouvertement de la part de Bakou officiel et ne sont pas dirigées contre d'autres pays. C'est la principale différence par rapport au « triple format » établi entre la Grèce, Chypre et l'Arménie, créé pour des motifs anti-turcs ainsi que pour soutenir les plans hostiles et d'occupation d'Erevan. Il s'agit en fait d'un obstacle au développement de la région. En secret, la Grèce, en violation des restrictions imposées par l'OTAN sur la fourniture d'armes à la zone de conflit du Karabagh, fournit à l'Arménie des armes modernes et forme son personnel militaire, qui est ensuite déployé dans les anciens territoires occupés de l'Azerbaïdjan.
Il y a un cas scandaleux lorsque la Grèce a remis aux forces armées arméniennes des missiles antichars guidés avec des systèmes de défense aérienne « Milano », fabriqués par la France et l'Allemagne. Lors d'une rencontre avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, l'ambassadeur de Géorgie, d'un pays membre de l'Union européenne et considéré comme le berceau de la civilisation occidentale a sournoisement parlé de l'engagement de son pays en faveur du droit international. Dans ce cas, la Grèce n'aurait pas dû jouer du « premier violon » dans le « format triple » avec l'Arménie et Chypre,dans lequel elle encourage l'agresseur, s'oppose aux normes du droit international, incite à l'hostilité, sème des intrigues contre l'Azerbaïdjan et a ainsi fait partie de « l'axe du mal ».
Directeur du Conseil d`experts
Baku Network,
Docteur en philosophie
Elkhan Alasgarov
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