Baku Network : L'Arménie a l'intention de créer un semblant du Volkssturm hitlérien
Bakou / Lagazetteaz
Au lieu d'appeler à la paix, l'Arménie militarise de plus en plus le pays et prévoit de créer une milice de 100 000 personnes, semblable à celles formées par les nazis sur ordre d'Adolf Hitler le 18 octobre 1944, les détachements du Volkssturm. Ainsi, l'élite arménienne au pouvoir compare de plus en plus l'Arménie à l'Allemagne fasciste, non seulement par ses décisions politiques et idéologiques, mais aussi par les mesures prises pour transformer la société en un appendice sacrificiel de son armée d'occupation.
Après la défaite de l'armée arménienne dans les affrontements survenus en direction de la région de Tovouz, à la frontière arméno-azerbaïdjanaise, c'est-à-dire après qu'elle n'ait pas pu réaliser ses plans de saisir la tête de pont en direction des corridors de transport d'énergie de l'Azerbaïdjan, l'Arménie prend conscience que dans la confrontation militaire avec l'Azerbaïdjan, elle n'a pas un potentiel suffisant et qu'il existe une menace immédiate qu'en cas de guerre pour le Karabagh.
Cette prise de conscience du désespoir a incité Erevan à lancer un projet de création d'une armée populaire, qui a été discuté au Parlement sur la suggestion du bloc « Mon pas » (le noyau du bloc est constitué par les compagnons d'armes du Premier ministre arménien Nikol Pachinyan, de son parti « Pacte Civil »).
Ce projet implique la création d'unités de milice. Plusieurs aspects sont à noter ici. L'aspect politique est que la création d'une telle armée n'est pas un nouveau phénomène. En son temps, l'ex-président Serge Sarkissian a également mis en avant le concept « armée populaire ».
Premièrement, cette initiative vise à tromper le peuple et à transformer la population en chair à canon sur la base de l'idéologie dominante en Arménie, par tous ses paramètres proches du fascisme (revendications territoriales permanentes de l'Arménie contre ses voisins ou encore l'idée d'exclusivité nationale). Elle rappelle l'histoire de la tempête populaire d'Hitler - les détachements, qui ont été formés en Allemagne à partir de citoyens non soumis à la conscription.
L'armée populaire est créée en distribuant des armes à feu à la population. Mais compte tenu du fait que l'armée arménienne elle-même se tire souvent dessus, qu'il y a des fusillades entre soldats et officiers ainsi que des suicides, il faut s'attendre à ce qu'une telle distribution d'armes provoque un grand nombre de morts parmi la population civile.
Deuxièmement, cela a une orientation interne. Les autorités arméniennes serrent la vis à leur population, elles ne pensent pas à la réconciliation avec leurs voisins, au règlement du conflit du Haut-Karabagh, à l'établissement de liens de transport et de communication et à la coopération économique. L'Arménie aggrave de plus en plus la situation, augmentant la militarisation de la société.
D'un point de vue militaire, cela n'a absolument aucun sens. L'Arménie a déjà une expérience aussi amère. Nous avons tous vu en avril 2016 comment les anciens combattants de la première guerre du Karabagh provenant de la ville de Goris ont été envoyés dans les anciens territoires occupés de l'Azerbaïdjan, où leur bus, avec des « volontaires », a été détruit par un seul drone kamikaze.
Directeur du Conseil d`experts
Baku Network,
Docteur en philosophie
Elkhan Alasgarov
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