LE PRÉSIDENT DE LA CORÉE DU NORD SOUHAITE À VLADIMIR POUTINE LA VICTOIRE CONTRE LES "IMPÉRIALISTES".
Paris / La Gazette
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président russe Vladimir Poutine ont échangé une nouvelle série de lettres, un mois après que M. Kim ait effectué un rare voyage en Russie. M. Kim souhaite à M. Poutine de remporter la victoire sur les "plans impérialistes contre la Russie" et les deux hommes se félicitent de l'approfondissement des liens entre leurs deux pays.
L'échange de lettres a marqué le 75e anniversaire des relations bilatérales, a rapporté jeudi le média d'État nord-coréen KCNA.
Dans sa lettre, M. Kim s'est dit "très satisfait" des discussions qui ont eu lieu en Russie, qu'il a qualifiées de "franches [et] exhaustives". Il a promis de porter les relations à un "nouveau niveau" et a souhaité à M. Poutine de remporter la victoire dans sa lutte pour "contrecarrer la politique hégémonique persistante des impérialistes et leurs tentatives d'isoler et d'étouffer la Russie".
Moscou et Pyongyang, tous deux de plus en plus isolés en raison de sanctions internationales sévères, se sont rapprochés depuis que le Kremlin a lancé une invasion à grande échelle de l'Ukraine en février de l'année dernière.
Le mois dernier, M. Kim s'est rendu dans l'extrême est de la Russie pour un sommet avec M. Poutine, alors que Pyongyang s'apprêtait à fournir des armes à l'armée russe en échange de technologies d'armement interdites par les résolutions des Nations Unies sur son programme d'armement nucléaire.
Dans sa dernière lettre, M. Poutine a estimé que le sommet était une nouvelle preuve que les relations bilatérales entre les deux pays continuaient à "se développer positivement dans tous les aspects sur la base des glorieuses traditions du passé".
L'Union soviétique, dominée par la Russie, a établi des liens diplomatiques avec la Corée du Nord le 12 octobre 1948, devenant ainsi le premier pays à reconnaître la Corée du Nord comme un État.
Les États-Unis ont accusé la Corée du Nord de fournir à la Russie des armes destinées à être utilisées en Ukraine, notamment des obus d'artillerie, des roquettes tirées à l'épaule et des missiles.
Pyongyang et Moscou ont nié toute transaction d'armes.
