29 ans plus tard : l'Azerbaïdjan marque la date tragique du génocide de Khodjaly
Paris / Lagazetteaz
Pendant la prmière guerre du Karabagh, les militaires arméniens ont commis un acte de génocide contre la population civile de la ville azerbaïdjanaise de Khodjaly (7000 habitants) le 26 février 1992.
À la suite de ce génocide, 613 civils, dont 63 enfants, 106 femmes et 70 personnes âgées ont été massacrés. Au total, 1 000 civils sont devenus handicapés lors de cet acte. Huit familles ont été complètement anéanties, 130 enfants ont perdu un parent, tandis que 25 ont perdu leurs deux parents. Quelque 1 275 résidents innocents ont été pris en otage, tandis que le sort de 150 autres reste toujours inconnu.
Tous ces actes ont été commis par des militaires arméniens avec une cruauté particulière et une atrocité inimaginable. Le deuxième bataillon du 366e régiment sous le commandement du Major Seyran Ohanian, le troisième bataillon sous le commandement de Yevgeniy Nabokhin, le chef d'état-major du premier bataillon Valeriy Chitchyan et plus de 50 officiers et enseignes ont pris part à ce massacre, selon « The Investigation Materials Concerning Khojaly Occupation ».
Les habitants de la ville qui ont tenté de fuir, ont été tués par les Arméniens dans des embuscades. Selon le centre russe des droits de l'homme Mémorial, les corps ont été amenés de Khodjaly à Aghdam. Des faits d'humiliation sur des dizaines de corps ont été enregistrés. Les examens médico-légaux à Aghdam ont été effectués sur 181 cadavres, dont 13 enfants. Ces examens ont révélé que 151 personnes sont mortes de blessures par balles, 20 personnes sont mortes de blessures par éclats d'obus, 10 autres ont été tuées avec des instruments contondants. Des faits de scalpation de personnes vivantes ont également été révélés.
Le génocide de Khodjaly est devenu l'une des pages les plus terribles et tragiques de l'histoire de l'Azerbaïdjan.
Les événements du Haut-Karabagh, qui ont débuté en 1988, ont entraîné la destruction de villes et de villages, le meurtre de milliers d'innocents, ainsi que l'exil de centaines de milliers d'Azerbaïdjanais de leurs terres ancestrales.
Les organisations internationales et les parlements des pays du monde entier devraient donner une évaluation politique et juridique du génocide de Khodjaly commis par l'Arménie sur les territoires de l'Azerbaïdjan.
À ce jour, les parlements de plusieurs pays ont pris des décisions reconnaissant le génocide de Khodjaly.
