La politologue azerbaïdjanaise : La visite de Pachinyan au Karabagh montre que l'Arménie n'est pas intéressé par le règlement pacifique du conflit arméno-azerbaïdjanais
Bakou / Lagazetteaz
La visite du premier ministre arménien Nikol Pachinyan au Karabagh montre que ce pays agresseur n'est pas intéressé par le règlement négocié du conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabagh, a fait savoir la politologue azerbaïdjanaise Shabnam Hasanova.
« Pashinyan utilise pleinement la « carte du Karabakh » pour garder son public interne sous contrôle. Ainsi, le fait que Pachinyan ait récompensé les soldats arméniens qui se sont distingués en commettant des provocations en direction de la région de Tovouz de la République d'Azerbaïdjan, à la frontière arméno-azerbaïdjanaise, le fait que l'un d'entre eux ait reçu le titre de « Héros national » vise à atténuer la frustration ressentie par l'armée arménienne après les affrontements survenus en direction de la région de Tovouz en juillet derner.
Dans le même temps, Pachinyan tente de cacher les problèmes politiques, économiques et sociaux du pays. Non seulement Pachinyan est une figure politiquement inférieure, mais en même temps, lui et les membres de sa famille sont soupçonnés de former des groupes mafieux, de vendre des produits miniers et des armes, et de faire le commerce des cigarettes. Sa visite au Karabagh a pour but de développer l'entreprise familiale, en gagnant une part des revenus de l'exploitation illégale des mines d'or et autres métaux précieux dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan. Ce n'est pas hasardieux si, lors de sa visite, Pachinyan a visité le complexe minier « Base Metals » situé dans le district d'Aghdara du Haut-Karabagh.
Pachinyan doit prendre conscience que l'Azerbaïdjan a le droit de recourir à la force à tout moment pour restaurer son intégrité territoriale. Si l'Arménie commet de nouvelles provocations militaires, l'Azerbaïdjan répondra sans équivoque à l'ennemi. L'Azerbaïdjan dispose d'une force économique et militaire suffisante pour cela ainsi que de la volonté politique de l'Etat et de la détermination du peuple à rentrer dans ses terres natales », a affirmé Shabnam Hassanova.
