BAN KI-MOON MET EN GARDE CONTRE LA DÉSUNION INTERNATIONALE
Paris / La Gazette
Lors du Forum international d'Astana 2025, Ban Ki-moon, ancien secrétaire général des Nations unies et président de l'Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), a exprimé sa profonde inquiétude face aux divisions croissantes entre les dirigeants mondiaux et au manque de détermination collective à relever les défis communs.
Ban Ki-moon a reconnu que le monde d'aujourd'hui pourrait être dans une « pire position » que lorsqu'il a quitté ses fonctions. Il a réaffirmé son point de vue de longue date selon lequel de nombreux conflits découlent de l'incapacité des dirigeants à respecter les droits humains fondamentaux et à privilégier l'unité.
« Encore une fois, peu importe la puissance d'un pays - l'Union européenne, l'Amérique ou toute nation prospère - ils ne peuvent pas le faire seuls. Ce qui m'inquiète maintenant, c'est qu'aujourd'hui, les dirigeants sont plus divisés que jamais », a déploré l'ancien secrétaire général de l'ONU.
Il a insisté que les problèmes mondiaux tels que le changement climatique nécessitent des réponses coordonnées et a appelé à un « partenariat tripartite » renouvelé entre les gouvernements, les entreprises et la société civile.
« J'espère sincèrement que les dirigeants du monde penseront simplement à l'avenir de notre planète et à l'avenir de nos générations futures. Je pense que c'est leur responsabilité politique », a exhorté le président du GGGI.
Le 8e Secrétaire général de l'ONU a également souligné l'élan croissant de l'Asie centrale pour relever les défis climatiques, en faisant référence au récent Forum climatique de Samarkand comme une étape importante dans la solidarité régionale.
« Le Kazakhstan, avec son vaste potentiel en énergies renouvelables et son engagement croissant en faveur de la durabilité, est bien placé pour montrer l'exemple. En investissant dans les énergies propres, les technologies vertes et la collaboration transfrontalière, le Kazakhstan et l'Asie centrale peuvent tracer une voie vers un avenir prospère et durable », a poursuivi Ban Ki-moon.
