La Chambre de commerce américaine souhaite participer au processus de restauration du Karabagh
Paris / Lagazetteaz
Le processus de restauration du Karabagh est l'une des principales orientations de la Chambre de commerce américaine (AmCham) en Azerbaïdjan pour les années à venir.
C'est ce qu'a déclaré à Lagazetteaz Nargiz Nasrullayeva-Muduroglu, membre du conseil d'administration et vice-présidente de l'AmCham.
Selon elle, l'AmCham est l'une des plus grandes associations d'entreprises, qui participe directement au développement de l'Azerbaïdjan.
« Compte tenu du fait que le processus de reconstruction du Karabagh fait partie du développement économique durable de l'ensemble du pays, il s'agit également de l'une des principales orientations de l'activité de notre organisation », a souligné Mme Nasrullayeva.
La représentante de l'AmCham a noté qu'un plan global pour la reconstruction et le développement économique de la région de Karabagh est en cours d'élaboration.
« L'AmCham est prête à examiner les propositions des organisations et structures étatiques sur son éventuelle implication dans le processus de mise en œuvre et de réalisation de ce plan. Nous pensons également que l'attraction des investissements étrangers en Azerbaïdjan sera une incitation à la reconstruction et à la restauration des territoires libéré, à la stabilité économique de la région et à l'amélioration du climat des affaires », a-t-elle indiqué .
Comme l'a précisé Mme Nasrullayeva, l'AmCham représente plus de 80% de tous les investissements étrangers et une part importante des investissements locaux en Azerbaïdjan.
Pour elle, l'AmCham a travaillé en étroite collaboration avec le Gouvernement azerbaïdjanais au cours des deux dernières décennies pour développer et améliorer divers secteurs de l'économie : « Au cours de cette période, nous avons proposé plus de 300 recommandations dans le cadre de projets tels que le "Livre blanc" [White paper] et le "Document de synthèse". En tant que participant actif à divers groupes de travail gouvernementaux, l'AmCham a été directement impliquée dans l'élaboration et la mise en œuvre de nombreux projets de loi ».
En ce qui concerne le « Livre blanc », elle a ajouté que l'AmCham a fourni ce document tous les deux ans au cours de la dernière décennie.
« Une fois que le Livre blanc est publié, un processus s'enclenche qui touche absolument tous les niveaux de la Chambre.Grâce aux comités sectoriels, chaque membre de la Chambre peut participer au processus d'élaboration de ce document. Nous évaluons et analysons les résultats et les changements que la précédente édition du Livre blanc a produits en Azerbaïdjan. Tous les membres de la Chambre de commerce ont la possibilité, par le biais des comités auxquels ils appartiennent, de faire leurs recommandations. Au sein de la commission, certains chapitres sont préparés de manière sectorielle. Il est ensuite transmis au Conseil d'administration de la Chambre, et nous, en tant que membres du Conseil d'administration, travaillons très activement depuis plusieurs mois afin de le peaufiner, de l'améliorer et d'y mettre tous les bons accents », a-t-elle expliqué.
Mme Nasrullaeva a fait remarquer qu'après la publication d'un « Livre blanc », le travail commence sur le suivant, car il est très important que les recommandations de la Chambre soient pertinentes, opportunes et à jour.
Les propositions de changements dans l'environnement des affaires et dans d'autres domaines en Azerbaïdjan dans le cadre du « Livre blanc », préparé par l'AmCham, ont été reflétées dans un certain nombre de programmes gouvernementaux, a-t-elle dit.
Selon elle, ces dernières années, la collaboration avec divers ministères, agences, représentants des Autorités exécutives et législatives, ainsi qu'avec diverses commissions du Parlement azerbaïdjanais a été très étroite et fructueuse : « La création d'un registre des biens meubles, de bureaux de crédit privés, l'adoption d'une stratégie touristique, la promotion de l'obtention de visas touristiques, l'enregistrement en ligne des contrats de travail, certaines incitations fiscales pour le secteur non pétrolier, la création d'un tribunal électronique, de tribunaux spécialisés, l'adoption d'un nouveau code douanier - tout cela se reflète dans un certain nombre de programmes gouvernementaux », a estimé Mme Nasrullayeva.
L'AmCham, fondée en 1996, compte plus de 260 partenaires et membres opérant dans tous les secteurs de l'économie azerbaïdjanaise. Elle est la principale association commerciale privée à but non lucratif qui soutient et promeut les intérêts des entreprises étrangères et locales en Azerbaïdjan.
