L'AZERBAÏDJAN EST UN PARTENAIRE ÉNERGÉTIQUE DE CONFIANCE POUR L'EUROPE, SELON LE CHEF DE L'AIE
Paris / La Gazette
L'Azerbaïdjan a réaffirmé son rôle de partenaire énergétique fiable pour l'UE et au-delà en augmentant les exportations de gaz pendant l'une des périodes les plus difficiles pour l'Europe, a estimé le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol.
Suite à une réunion clé à Bruxelles sur le prochain sommet COP30, F. Birol a salué les efforts de l'Azerbaïdjan pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir la transition énergétique.
"Hier, nous avons tenu une réunion très importante à Bruxelles concernant la COP30, avec la participation du président de la COP29, Mukhtar Babayev. Parmi d'autres sujets, nous avons discuté des résultats de la COP29 et des attentes pour la COP30", a noté M. Birol.
Il a évoqué que les contributions de l'Azerbaïdjan lors de la conférence climatique COP29 de l'année dernière à Bakou avaient été grandement appréciées par tous les participants au Dialogue de Haut Niveau de l'AIE sur la transition énergétique.
Les remarques ont été faites alors que Bruxelles accueillait la 10e Conférence mondiale annuelle sur l'efficacité énergétique, rassemblant des représentants de près de 100 pays, y compris plusieurs ministres et dirigeants d'entreprise.
"J'ai été ravi de voir le ministre azerbaïdjanais de l'Énergie, Parviz Shahbazov, parmi les intervenants. » Il a justement souligné le rôle crucial de l'Azerbaïdjan dans les marchés de l'énergie régionaux et mondiaux", s'est réjoui M. Birol.
"Je tiens à remercier personnellement l'Azerbaïdjan. En augmentant les exportations de gaz pendant une période difficile pour l'Europe, il a une fois de plus démontré sa fiabilité en tant que fournisseur et partenaire énergétique, tant pour l'UE que pour au-delà", a-t-il ajouté.
Dans son discours à la conférence, M. Birol a souligné l'importance croissante de l'efficacité énergétique pour garantir la sécurité énergétique et faire face à la crise climatique. Il a noté que la demande croissante d'électricité ces dernières années a été largement alimentée par l'utilisation accrue des climatiseurs en raison du réchauffement climatique.
"Cet exemple montre clairement qu'en rendant les climatiseurs plus écoénergétiques – et en appliquant la même approche dans tous les secteurs – de nombreux problèmes peuvent être résolus efficacement", a-t-il avancé.
M. Birol a reconnu que l'amélioration de l'efficacité énergétique reste l'une des solutions les plus accessibles et les plus impactantes dans l'ensemble du système énergétique.
"Si nous rendions la climatisation plus efficace, nous consommerions moins d'électricité, les ménages économiseraient de l'argent et les émissions diminueraient", a-t-il expliqué.
En mettant en avant le travail de l'AIE sur toutes les sources et technologies énergétiques, M. Birol a poursuivi : "Pourquoi priorisons-nous l'efficacité énergétique ? Parce que nous le considérons comme le 'premier combustible'. Avant le pétrole, le gaz, le solaire, l'éolien, l'hydroélectricité ou l'énergie nucléaire, l'efficacité passe en premier. Et chaque pays a un potentiel significatif dans ce domaine."
