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Paris / Lagazetteaz

Le projet grec de production d'hydrogène vert, connu sous le nom « White Dragon », sera relié au gazoduc transadriatique (TAP), qui transporte actuellement du gaz naturel azerbaïdjanais vers l'Europe mais qui est également conçu pour fournir de l'hydrogène à l'avenir, selon Balkan Green Energy News.

Des sociétés gazières, pétrolières et de construction se sont associées à des institutions de recherche en Grèce et à des partenaires étrangers pour développer le projet « White Dragon ».

Ce projet utilise l'énergie solaire pour produire de l'hydrogène. Le coût des installations photovoltaïques d'une capacité totale de 1,5 GW est estimé à 2,5 milliards d'euros.

L'installation du système est prévue en Macédoine occidentale (Grèce). Le pays prévoit d'abandonner l'utilisation du charbon d'ici 2025.

Bien que le projet « White Dragon » soit basé sur une technologie de l'hydrogène respectueuse de l'environnement, il envisage également un raccordement aux gazoducs, ainsi qu'il est destiné au chauffage urbain, à l'exportation par le pipeline transadriatique (TAP) et à l'alimentation des bus et des camions.

L'investissement total pourrait atteindre 4 milliards d'euros, en fonction de la taille des centrales solaires à installer.

Notons que le TAP sera capable de transporter 1 milliard de mètres cubes d'hydrogène par an à l'avenir.

Pour rappel, le consortium TAP AG (Trans Adriatic Pipeline) a confirmé le 31 décembre dernier le début des flux de gaz en provenance d'Azerbaïdjan. Le premier gaz a atteint la Grèce et la Bulgarie, via le point d'interconnexion de Nea Mesimvria avec DESFA (Compagnie nationale grecque de gaz – unité d'infrastructure), ainsi que l'Italie, via le point d'interconnexion de Melendugno avec SNAM Rete Gas (L'opérateur italien de transport de gaz naturel).

Ainsi, l'Azerbaïdjan, qui a désormais un accès direct au marché européen du gaz, qui est le plus grand importateur de gaz naturel au monde, a diversifié ses possibilités d'exportation.