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EMMANUEL MACRON À LA COP26 : "CE SONT LES PAYS LES PLUS PAUVRES QUI VIVENT LES PREMIÈRES CONSÉQUENCES DE LA CRISE CLIMATIQUE"

2 Novembre 2021 01:14 (UTC+01:00)
EMMANUEL MACRON À LA COP26 : "CE SONT LES PAYS LES PLUS PAUVRES QUI VIVENT LES PREMIÈRES CONSÉQUENCES DE LA CRISE CLIMATIQUE"
EMMANUEL MACRON À LA COP26 : "CE SONT LES PAYS LES PLUS PAUVRES QUI VIVENT LES PREMIÈRES CONSÉQUENCES DE LA CRISE CLIMATIQUE"

Par Eric Olivier

Inger Andersen, la directrice du Programme des Nations Unies pour l’environnement avait auparavant déclaré« Nous avons huit ans pour élaborer des plans, décider de mesures, les mettre en place et, en dernier lieu, réaliser les coupes ». Et selon l’OCDE, les promesses de réduction faites aujourd’hui par les États demeurent largement insuffisantes et conduiraient à un réchauffement climatique de 2,7°C d’ici à 2030. De leurs côtés, les pays développés s’étaient engagés, à Copenhague en 2009, à fournir 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020, pour financer la transition énergétique.

Organisateur de la COP26, le Royaume-Unia promis que les émissions de gaz à effet de serre diminueraient de 78 % d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 1990. Il fait partie de l’alliance Power Past coal, composé d’une cinquantaine de gouvernements s’engageant à une transition du charbon vers une énergie propre. Pourtant, la situation du Royaume-Uni, est complexe car en limitant l’exploitation des ressources de la Mer du Nord, le pays se rend plus dépendant des importations.

L’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil font partie des pays les plus pollueurs et des moins enclins à la transition énergétique. Modi a affirmé que l’Inde n’atteindra très probablement pas la neutralité carbone d’ici 2050, notamment du fait de l’insuffisance de l’aide internationale pour les pays en développement. Même son de cloche en Afrique du Sud. Les pays développés s’étaient engagés, à Copenhague en 2009, à fournir 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour financer la transition énergétique.

Les chefs d'Etats, excepté Bolsonaro qui n'a pas souhaité faire les déplacement, semblent, ou du moins déclarent, avoir pris conscience de l'urgence de prendre le problème de l'environnement à bras le corps.

Un échec de la conférence climat de Glasgow déclencherait dans le monde « une colère et une impatience incontrôlables », a averti lundi le Premier ministre britannique Boris Johnson, en ouvrant le sommet devant 126 chefs d'Etats.

«Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes», a exhorté Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres .

Emmanuel Macron, quant à lui, a mis en garde les pays les plus émetteurs de CO2 : "La clé pour les 15 prochains jours, ici dans notre COP, est que les plus gros émetteurs dont les stratégies nationales ne sont pas conformes à notre objectif de 1,5 degré rehaussent leurs ambitions dans les 15 jours qui viennent, c'est le seul moyen de recrédibiliser notre stratégie", a-t-il précisé. "Ce sont les pays les plus pauvres qui vivent les premières conséquence de la crise climatique".

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