La BERD prévoit une croissance économique en Azerbaïdjan pour 2021
Bakou / Lagazetteaz
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s'attend à ce que le PIB de l'Azerbaïdjan se rétablisse et augmente de 3% en 2021, rapporte Lagazetteaz, citant le rapport de la banque.
"Selon les estimations préliminaires, en 2019, le volume de la production en Azerbaïdjan a légèrement augmenté de 2,2%, en raison de la croissance du secteur non pétrolier et gazier de 3,6%. L'agriculture et le secteur des services ont également connu une croissance dynamique. La faible inflation (inférieure à 3 %) a permis à la Banque centrale de continuer à réduire le taux de refinancement à 7,25 % à la fin du mois de janvier 2020", notent les analystes.
Selon le rapport, comme le secteur des hydrocarbures génère plus d'un tiers du PIB, environ deux tiers des recettes publiques et 90 % des recettes d'exportation, la récente chute des prix du pétrole aura un fort impact sur l'économie de l'Azerbaïdjan en 2020.
Le rapport de la banque indique également que le Fonds pétrolier d'Etat d'Azerbaïdjan (SOFAZ) a vendu près de deux milliards de dollars aux banques locales en mars dans un contexte de forte augmentation de la demande. En avril, la pression sur la monnaie s'est relâchée. Afin de renforcer la confiance dans le secteur bancaire, les autorités ont prolongé la garantie totale sur tous les dépôts jusqu'à la fin décembre 2020. À ce jour, le taux de change reste stable. Les importants actifs du SOFAZ (environ 90 % du PIB) continueront à amortir l'impact du choc externe sur l'économie, mais une période prolongée de prix du pétrole bas et de faible demande mondiale pourrait entraîner de graves déséquilibres dans l'économie mondiale.
"Dans ce contexte, nous nous attendons à ce que l'économie se contracte de 3 % en 2020 et se rétablisse du même montant en 2021", indique le rapport.
La BERD est l'un des principaux investisseurs en Azerbaïdjan et a investi jusqu'à présent environ 3,3 milliards d'euros dans divers secteurs : énergie, infrastructures, banques, industrie et commerce.
