L'ARABIE SAOUDITE POURRAIT CONNAÎTRE LA PLUS FORTE BAISSE DE LA PRODUCTION MONDIALE DE PÉTROLE, PREVOIT L'AIE
Paris / La Gazette
Si l'Arabie saoudite continue à supporter le poids des réductions de l'OPEP+, elle pourrait connaître la plus forte baisse de la production mondiale de pétrole pour la deuxième année consécutive, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Selon l'agence, cela signifie que sa production totale de pétrole, y compris les condensats et les LGN, serait limitée à environ 10,9 millions de barils par jour.
Parallèlement, l'Arabie saoudite a vu ses livraisons de pétrole chuter de 160 000 b/j en décembre par rapport à l'année précédente, mettant fin à une année de demande soutenue. Cette baisse est principalement due au ralentissement de l'activité dans le secteur pétrochimique, où la demande de GPL/éthane a diminué de 70 000 b/j, a expliqué l'AIE.
Toutefois, des gains ont été observés pour le gasoil, l'essence et le kérosène, chacun augmentant d'environ 30 000 b/j. Néanmoins, la consommation de pétrole devrait rebondir cette année de 90 000 b/j, les perspectives de l'industrie pétrochimique s'améliorant en même temps que les conditions économiques.
Contrairement à la plupart des autres grandes économies, l'Arabie saoudite devrait connaître une croissance significative de son PIB de 5 % en glissement annuel en 2024, contrastant avec la baisse de 1 % observée l'année dernière, note l'AIE. Ce rebond économique est principalement porté par les secteurs non pétroliers, le Royaume augmentant ses dépenses dans divers projets d'infrastructure.
