L'AZERBAÏDJAN PREND DES MESURES DÉCISIVES POUR PROTÉGER L'ÉCOSYSTÈME MARIN
Paris / La Gazette
« Comme un État riverain de la mer Caspienne, l’Azerbaïdjan a pris des mesures décisives pour protéger son environnement. Nous avons établi la première zone marine protégée et déclaré le premier point d'espoir dans la mer Caspienne, marquant ainsi une étape importante vers la conservation marine dans la région », a souligné Leyla Abdullayeva, ambassadrice d’Azerbaïdjan en France, lors de son intervention à la Conférence des Nations Unies sur les océans, organisée dans le cadre de l'Objectif de développement durable 14 (ODD 14).
« En coopération avec les pays riverains de la mer Caspienne, nous avons convenu d’une interdiction de la pêche à l’esturgeon pendant 10 ans afin de contribuer à restaurer et à stabiliser cette espèce emblématique et menacée. Reconnaissant leur valeur écologique et économique à long terme, nous avons également relâché des millions d’alevins d’esturgeon dans la nature pour soutenir le rétablissement de la population », a avancé Mme l’ambassadrice.
Mme Abdullayeva a également informé les participants des efforts déployés par son pays pour préserver l’écosystème de la mer Caspienne, soulignant l’importance de relever ensemble les défis mondiaux communs.
« L’année dernière, l’Azerbaïdjan a accueilli avec succès la COP29, une conférence importante consacrée au changement climatique, qui est également inextricablement liée aux océans. Malgré les divisions initiales, la COP29, organisée par Bakou, a démontré avec courage et confiance qu’une action collective positive est bel et bien possible. Nous avons adopté l’objectif de financement de Bakou pour le climat, lancé l’article 6 de l’Accord de Paris et créé le Fonds pour les pertes et dommages », a évoqué la diplomate azerbaïdjanaise.
« Nous devons maintenant faire preuve de la même détermination pour la protection des océans ici à Nice. Nous avons besoin d'un processus multilatéral solide et des engagements collectifs pour protéger 30 % des océans d'ici 2030 », a exhorté Mme Abdullayeva.
