Lagazette

La Gazette / Émile Mila

Désignée candidate du Parti Socialiste (PS) le mois dernier, la maire de Paris, Anne Hidalgo espère se qualifier au second tour de l'élection présidentielle française de 2022, malgré les 4 % à 5 % d'intentions de vote que lui créditent les sondages successifs, la plaçant en huitième position.

Troisième parmi les candidats de gauche derrière Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise (LFI) et Yannick Jadot, le candidat désigné d'Europe Écologie Les Verts (EELV), Anne Hidalgo ne dispose d'aucune chance d'être élue [1]. Alors que sa campagne patine, la maire de Paris s'accroche à l'illusion d'une éventuelle victoire.

Outre l'absence de clarté et de cohérence dans le programme qu'elle présente, Anne Hidalgo se voit reprocher un manque de vision à long terme, notamment sur l'écologie, l'économie ainsi qu'une ignorance empreinte d'approximation concernant les affaire internationales.

Autre reproche fréquemment adressé à Anne Hidalgo est que son illusoire candidature à l'Élysée divise davantage les voix de la gauche déjà morcelée, alors que son programme peine à se démarquer de celui de ses concurrents qui recueillent chacun le double de ses intentions de vote.

La candidate du PS souffre également d'un réel manque de crédibilité parmi les électeurs de gauche. Après avoir été absente sur le thème du pouvoir d'achat au cours du mandat d'Emmanuel Macron, Hidalgo tente de se refaire une image d'apôtre des pauvres en multipliant les propositions dans ce sens.

Côté communication, la maire de Paris peut également faire l'objet de railleries.

"Quand les machines remplacent les humains, ça va pas, quoi!”, déclare la maire de Paris quand elle découvre les distributeurs de billets SNCF. LOL, note un internaute en réaction à une vidéo diffusée le 28 octobre dernier par Hidalgo sur son compte Twitter [2].

Sur la question internationale, Hidalgo est notamment critiquée pour son soutien aux velléités séparatistes arméniennes en Azerbaïdjan ainsi que le dévoiement des institutions françaises pour des intérêts étrangers, à des fins électorales [3].

Pliant à la pression des nationalistes arméniens de France en novembre 2020, le Conseil de Paris avait adopté un appel à la reconnaissance de la soi-disant « République de l’Artsarkh », dans la région géographique Karabagh, reconnue pourtant par l'ONU, la communauté internationale et la France comme territoire azerbaïdjanais.
La décision partisane et inconstitutionnelle du Conseil de Paris avait été vivement critiquée par nombre d'élus français de tous bords, et notamment plusieurs députés socialistes.

Le 10 novembre 2020, un cessez-le-feu a été signé entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, suite à la guerre de 44 jours déclenchée par les forces arméniennes le 27 septembre, et s'étant conclue par la fin l'occupation arménienne depuis environ trois décennies de huit régions azerbaïdjanaises.







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Notes :

1. « Anne Hidalgo et la présidentielle: quand ça veut pas, ça veut pas » - Nicolas Beytout - L'Opinion - Éditorial - 29 octobre 2021
https://www.lopinion.fr/edition/politique/presidentielle-anne-hidalgo-entravee-costume-maire-paris-258519

2. Publication vidéo d'Anne Hidalgo - Twitter - 28 octobre 2021
https://twitter.com/fmomboisse/status/1453668903801004034

3. « France : Le Conseil de Paris devient le porte-voix du séparatisme arménien de France » _ Agence Anadolu - 18 novembre 2020
https://www.aa.com.tr/fr/monde/france-le-conseil-de-paris-devient-le-porte-voix-du-séparatisme-arménien-de-france/2048548