L'UE RÉITÈRE SON ENGAGEMENT À APPROFONDIR LA COOPÉRATION AVEC L'AZERBAÏDJAN ET L'ARMÉNIE AFIN DE PROMOUVOIR LA STABILITÉ DANS LE CAUCASE DU SUD
Paris / La Gazette
Le président du Conseil européen (CE) Charles Michel a réitéré l'engagement de l'UE à approfondir sa coopération avec les deux pays afin de promouvoir un Caucase du Sud sûr, stable, pacifique et prospère, a annoncé dans un communiqué Barend Leyts, porte-parole du président du CE.
« Dans le contexte des tensions des derniers jours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le président Michel a réitéré l'engagement de l'UE à approfondir sa coopération avec les deux pays afin de promouvoir un Caucase du Sud sûr, stable, pacifique et prospère au bénéfice de tous les habitants de la région.
Il s'est félicité de la première réunion historique des commissions frontalières des deux pays, qui s'est tenue le 24 mai, et a souligné l'importance primordiale de garantir la stabilité et la sécurité le long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, dans le cadre de la poursuite de la délimitation », indique le communiqué.
« Plus généralement, le président Michel a souligné que, pour une normalisation durable des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, il est important de traiter toutes les questions en suspens, y compris l'avancement des discussions sur le futur traité de paix et le traitement des causes profondes du conflit. De l'avis du président Michel, toutes les questions fondamentales qui ont conduit à la première guerre Karabakh ainsi qu'à la reprise des hostilités en 2020 devront être abordées par toutes les parties prenantes afin de créer les conditions d'une paix durable et équitable », selon le document.
Il est également noté que « Comme pour tout héritage de conflit, la terminologie est particulièrement sensible dans ce contexte ».
« La déclaration du président Michel sur les résultats de la réunion des dirigeants du 22 mai ne doit pas être interprétée comme favorisant une issue prédéterminée des discussions dans un sens ou dans l'autre. Ce qui importe le plus, en fin de compte, c'est que toutes les questions soient traitées de manière exhaustive, y compris les droits et la sécurité de toutes les populations », d'après M. Leyts.
La connectivité, toujours selon la même source, a fait l'objet d'une discussion spécifique à Bruxelles le 22 mai afin de faire progresser les possibilités de déblocage de la région. « Dans ce contexte, les deux parties ont confirmé qu'il n'y avait aucune revendication extraterritoriale en ce qui concerne les futures infrastructures de transport. Toute spéculation contraire est regrettable. »
« Enfin, le président Michel a souligné la nécessité de préparer les populations à la paix et le rôle primordial que joue la rhétorique publique à cet égard. Il a salué le leadership d'Erevan et de Bakou et a fait part de son intention de s'engager de bonne foi pour garantir une atmosphère propice à la poursuite des pourparlers. Il a également indiqué que l'UE était prête à renforcer son soutien aux mesures de confiance », s'en suit le communiqué.
