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L’AZERBAÏDJAN BIEN SEULE FACE AU TERRORISME ARMÉNIEN

15 Novembre 2021 19:28 (UTC+01:00)
L’AZERBAÏDJAN BIEN SEULE FACE AU TERRORISME ARMÉNIEN
L’AZERBAÏDJAN BIEN SEULE FACE AU TERRORISME ARMÉNIEN

Paris / La Gazette

Malgré les accords de cessez-le-feu, des groupes armés arméniens cherchent régulièrement à semer la terreur et compromettre les solutions de paix, en s’en prenant notamment aux civils et militaires azerbaïdjanais ainsi qu’aux forces russes de maintien de la paix.
Le 13 novembre 2021, un petit groupe d’activistes arméniens, lourdement armé, a attaqué à nouveau à la grenade, sur le territoire azerbaïdjanais, dans le village de Dashalty, près de la ville de Shusha, un poste tenu par des militaires azerbaïdjanais et des soldats de la paix russes.

Vers 7h du matin, un commando équipé d’armes à feu et d’explosifs, a emprunté l’autoroute qui mène de la ville azerbaïdjanaise de Khankendi à Lachin, à bord d’une Mercedes immatriculée en Arménie. Arrivés à la hauteur de Dashalty, les terroristes ont lancé une grenade RGD-5, en direction des militaires de l'une des unités militaires des forces armées azerbaïdjanaises et du contingent russe de maintien de la paix , faisant trois blessés, dont le le sergent Hafiz Nasibov.

L'activiste MirzoyanArrêté par les soldats russes de maintien de la paix, le chef du commando s’est avéré être un citoyen arménien de 46 ans, Norayr Mirzoyan, ancien combattant de la guerre de 44 jours, qui a reconnu avoir agi pour des raisons de haine ethnique.

Le parquet général d'Azerbaïdjan a ouvert une enquête pénale en vertu des articles 29, 120.2.1 (tentative de meurtre commis par un groupe de personnes, relevant d’une association de malfaiteurs et d’une organisation criminelle), de l’article 29, 120.2.3 (tentative d'assassinat d'une victime ou de ses proches dans le cadre de l'exercice de l'activité officielle par cette personne ou de l'accomplissement d'une mission publique), de l’article 29, 120.2.4 (tentative d'assassinat avec actes de cruauté), l'article 214.2.3 (meurtre commis par armes à feu et objets contendants), l'article 228.3 (acquisition, transfert, vente, stockage, transport ou port d'armes à feu, d'explosifs illégaux par un groupe organisé) et d'autres articles du Code pénal .

Mais les terroristes ont été relâchés après leur interrogatoire par les forces russes, et reconduits en Arménie, en pleine violation des règles légales applicables en la matière et des dispositions de la Déclaration tripartite signée le 10 novembre 2021. Ils ne seront donc pas jugés pour leur acte.

Encore une fois l’Azerbaïdjan, malgré les démonstrations de sa bonne volonté de construire des relations apaisées avec ses voisins, reste la cible du terrorisme arménien. Aussi, on regrette que les forces russes, censées maintenir la paix dans la région, manifeste tant d’indulgence à leur égard. Une mansuétude difficile à comprendre pour les victimes civiles et militaires, mais aussi pour les populations azerbaïdjanaises qui continuent à vivre dans l’insécurité.


30 ans, ça suffit !

Rappelons que l'Arménie et l'Azerbaïdjan était en conflit armé depuis près de 30 ans au sujet de la région du Karabakh, un territoire azerbaïdjanais internationalement reconnu par la communauté internationale. Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, l’Arménie, guidée par les prétentions territoriales, avait lancé une agression militaire contre l’Azerbaïdjan. Une guerre sanglante qui a duré jusqu'à un cessez-le-feu en mai 1994 et s’était achevée par l’occupation par l’Arménie de 20% des territoires internationalement reconnus de l'Azerbaïdjan. Plus de 30 000 Azerbaïdjanais furent tués durant ce conflit, et plus d’un million d’Azerbaïdjanais furent chassés de leurs foyers natals dans le cadre d'une politique de nettoyage ethnique pratiquée par l’Arménie.

Le 27 septembre 2020, le conflit a pris une tournure violente à la suite d’une provocation et d’une agression militaires des forces armées de l’Arménie déployées sur les terres azerbaïdjanaises occupées, qui ont bombardé des positions militaires et des quartiers d’habitation civils azerbaïdjanais. Au cours des opérations de contre-attaque qui ont duré 44 jours, en plein respect des normes et principes du droit international, les forces azerbaïdjanaises ont libéré plus de 300 localités d’habitation , dont la ville de Shusha et les districts de Jabrayil, Fuzuli, Zangilan, Gubadli.
30 ans d'occupation arménienne s’achevaient ainsi par une déclaration tripartite signée le 10 novembre par l’Azerbaïdjan, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Russie. En vertu de cette déclaration, l'Arménie a également restitué à l'Azerbaïdjan les districts occupés d'Aghdam, Kalbajar et Lachin.



Faire respecter le droit international

Selon la déclaration tripartite, 1 960 soldats de la paix russes sont chargés du maintien de la paix et du respect du cessez-le-feu dans la partie habitée par les Arméniens de la région azerbaïdjanaise du Karabakh. Le contingent y restera cinq ans avec possibilité de prolongation sauf si l'une des parties signataires s’y oppose, six mois avant l'expiration de la période en cours.

Malgré l'opération de maintien de la paix, le cessez-feu reste fragile dans la région en raison des provocations des groupes armés arméniens illégaux.

Quelques jours seulement après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, des détachements armés cachés dans les forêts autour du district de Khojavand en Azerbaïdjan commettaient deux raids meurtriers, tuant quatre militaires azerbaïdjanais et un civil.

Shusha a été neuf fois la cible de gangs arméniens depuis la mi-juillet 2021. Le 3 septembre, des détachements armés arméniens ont bombardé Shusha depuis les territoires azerbaïdjanais, où des soldats de la paix russes sont temporairement déployés.

La semaine dernière, l’armée arménienne a tenté en vain une manoeuvre d’intimidation, en essayant de déployer 60 militaires dans la direction du district de Lachin.

Ces actes témoignent une fois de plus du désintérêt de l'Arménie pour les relations pacifiques avec l’Azerbaïdjan et pour la délimitation et la démarcation de la frontière d'État entre deux pays par le biais de négociations .

Il est temps que tout cela s’arrête, et que les pays qui se sont proposés pour contribuer à l’élaboration d’une paix durable, notamment les forces de maintien de la paix russes, contribuent réellement et concrètement à celle-ci. Il n’est pas acceptable qu’elles se rendent indirectement complices des extrémistes arméniens en laissant leurs exactions impunies. Cela est contraire à leur mission.

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