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La communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan : L'organisation d'une "inauguration" illégitime à Shusha vise à perturber les pourparlers de paix

23 Mai 2020 18:49 (UTC+01:00)
La communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan : L'organisation d'une "inauguration" illégitime à Shusha vise à perturber les pourparlers de paix
La communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan : L'organisation d'une "inauguration" illégitime à Shusha vise à perturber les pourparlers de paix

Bakou, Lagazetteaz

L'organisation de la soi-disant "inauguration" à Shusha a un seul but : perturber les négociations de paix.

C'est ce qui ressort du discours du chef de la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan, Tural GANJALIYEV, rapporte Lagazetteaz.

Selon lui, hier, le 21 mai, l'Arménie, prenant une mesure qui a porté un coup au processus de négociation pacifique, a organisé une cérémonie illégale de la soi-disant "inauguration" du "président" élu à la suite du spectacle "d'élection" organisé par la communauté arménienne de la région azerbaïdjanaise occupée du Haut-Karabakh. Cette provocation, avec la participation des dirigeants politiques de l'Arménie, a été organisée dans l'immeuble du cinéma "Azerbaïdjan" dans la ville azerbaïdjanaise occupée de Shusha : "Toutes les demarches - des "élections" illégitimes, une soi-disant "inauguration", et surtout, la tenue de cet événement dans un lieu d'une importance spirituelle particulière pour l'Azerbaïdjan, ne servent qu'un seul but - laisser les négociations de paix sans résultat. L'"événement" d'hier était tellement inutile et sans fondement que le nouveau "chef" fantoche du régime fictif a répété exactement dans son discours la phrase "Le Karabagh est l'Arménie, et c'est tout", prononcée par le Premier ministre arménien à Khankendi en août 2019. Dans ce cas, une question se pose : si le Karabakh est l'Arménie, alors qui êtes-vous ? La réponse est en fait claire - un "représentant" non reconnu, nommé dans les territoires azerbaïdjanais occupés par l'Arménie pour déformer l'essence du conflit".

Ganjaliyev a souligné que ces jeux des dirigeants politiques de l'Arménie resteront sans succès : "L'essentiel du conflit a trouvé sa confirmation juridique au plus haut niveau dans les résolutions et les déclarations de l'ONU et d'autres organisations internationales. Le document final du sommet de la CSCE (maintenant OSCE) en mars 1992 à Helsinki indique clairement que les parties du conflit sont l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et que les communautés arménienne et azerbaïdjanise de la région du Haut-Karabakh de l’Azerbaïdjan sont les parties prenantes dans le conflit. La région du Haut-Karabakh, occupée par l'Arménie, fait partie intégrante de l'Azerbaïdjan et cela ne peut pas être changé. Comme le stipule l'article 11 de la Constitution de l'Azerbaïdjan, son territoire est unifié, inviolable et indivisible. Nous réaffirmons que le conflit arméno-azerbaïdjanais ne peut être réglé que dans le cadre de l'intégrité territoriale internationalement reconnue de l'Azerbaïdjan, après le retrait des troupes arméniennes des territoires occupés de notre pays et le retour des personnes déplacées expulsées de leurs terres. La garantie d'une paix durable et juste dans la région n'est possible que par la coexistence dans des conditions de paix des communautés arménienne et azerbaïdjanaise dans la région du Haut-Karabakh de notre pays, dans le cadre de l'intégrité territoriale internationalement reconnue de l'Azerbaïdjan. C'est la principale condition pour que nous puissions assurer la paix dans la région".

Il convient de noter que le conflit entre les deux pays du Caucase du Sud a entammé en 1988 en raison des revendications territoriales de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan. Le Haut-Karabakh et sept districts environnants - 20 % du territoire de l'Azerbaïdjan - sont occupés par les forces armées arméniennes.

Les parties sont parvenues à un cessez-le-feu en mai 1994, et les pourparlers de paix sont toujours infructueux sous les auspices du groupe de Minsk de l'OSCE et coprésidés par la Russie, la France et les États-Unis.

Les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la libération du Haut-Karabakh occupé et des territoires environnants ne sont toujours pas appliquées par l'Arménie.

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