Les bases d'un développement économique durable et global ont été céées en Azerbaïdjan pour les prochaines décennies
Bakou, Lagazetteaz
Le succès de la politique étrangère est l'un des piliers étatiques de la République d'Azerbaïdjan moderne.
Stanislav Tkachenko, docteur en sciences économiques, professeur à l'université d'État de Saint-Pétersbourg, en a rapporté à Lagazetteaz.
Le professeur a rappelé que l'histoire de l'Azerbaïdjan comprend des périodes à la fois glorieuses et difficiles, en particulier, la courte expérience de l'État au début du siècle dernier : "La Journée Nationale de l'Azerbaïdjan, qui est célébrée chaque année le 28 mai, est associée à ces événements. Ce jour-là, en 1918, le Conseil national d'Azerbaïdjan a proclamé la création de la République démocratique d'Azerbaïdjan - le premier État véritablement souverain sur cette terre ancienne. Le processus de construction de l'État, qui a commencé le 30 août 1991 avec la déclaration du Conseil suprême d'Azerbaïdjan "Sur la restauration de l'indépendance de l'État de la République d'Azerbaïdjan", qui a duré près de 30 ans, a été marqué par des réalisations importantes du pays sur la scène internationale. La reconnaissance du nouvel État par la communauté internationale s'est traduite par l'établissement de relations diplomatiques avec 182 pays. Un vaste réseau de contacts diplomatiques permet à l'Azerbaïdjan de participer directement à l'élaboration des décisions interétatiques les plus importantes, d'exprimer directement la volonté du peuple et de défendre ses intérêts par tous les moyens dont dispose un État souverain. Au cours de la période post-soviétique de son développement, l'Azerbaïdjan a joué un rôle clé dans la formation du régime juridique international spécial de la mer Caspienne, a établi des relations économiques mutuellement bénéfiques avec la plupart des États voisins et est devenu partie intégrante de la communauté internationale. Le style particulier de la politique étrangère de l'Azerbaïdjan est son attitude attentive envers tous ses partenaires, y compris les plus grands États : les États-Unis, l'UE, la Chine, l'Inde, la Russie et la Turquie. Bakou a des relations stables et mutuellement respectueuses avec chacun de ces État
L'expert a egalement noté qu’aujourd’hui, l'Azerbaïdjan est membre à part entière de plus de 50 organisations internationales intergouvernementales et non gouvernementales : "Au cours des dernières années, on a pu constater un style particulier de politique étrangère et de diplomatie de Bakou - la préférence pour l'adhésion à des associations d'intégration "noires" qui n'impliquent pas la délégation de décisions politiques et économiques à des organes supranationaux (CEI, GUAM). L'Azerbaïdjan préfère telles organisations internationales, dont les décisions sont nécessairement approuvées au niveau national, ce qui permet de préserver l'inviolabilité de la souveraineté de l'État et les intérêts d'un pays particulier et de son peuple. Les diplomates azerbaïdjanais travaillent aussi activement au sein d'organisations mondiales universelles, y compris, le Mouvement des non-alignés et régionales, ainsi que le Conseil turc. Dirigeant ces organisations à tour de rôle cette année, l'Azerbaïdjan poursuit les principales orientations de leurs activités, tout en apportant sa contribution nationale à leurs travaux en cours. À titre d'exemple, une série de sommets et d'autres réunions à haut niveau dans le cadre du Mouvement des pays non alignés ont donné un "nouveau souffle" à l'organisation au cours de l'année dernière".
D’après l’expert, Travaillant en permanence dans des dizaines d'organisations internationales, et entretenant des relations bilatérales avec près de deux cents États, l'Azerbaïdjan s'est montré en tant qu’ un partenaire fiable et stable qui allie la protection des intérêts nationaux au respect des intérêts des autres États : "Il travaille également avec succès dans le cadre du "programme mondial", qui comprend des questions telles que l'assistance aux autres États en temps de crise et de pandémie, le développement de sources d'énergie alternatives, l'aide à la résolution des conflits.
L'expert a ajouté que dans le cadre de la mise en œuvre des projets d'énergie et de transport et logistique, l'Azerbaïdjan a agi avec prudence et équilibre, en se basant sur le désir de diversifier les directions de transport des transporteurs d'énergie et des cargaisons à la fois en direction de la Russie et des autres voisins de la mer Caspienne, et dans le cadre de projets plus importants : "En règle générale, ils sont mis en œuvre en étroite coopération avec la Géorgie et la Turquie, avec la participation active des États-Unis et des États membres de l'Union européenne. Cette politique a permis de mettre en œuvre avec succès le "Contrat du siècle", qui a été lancé dans le monde entier en septembre 1994. Il a fourni un afflux massif d'investissements étrangers en Azerbaïdjan, une opportunité d'augmenter fortement la production et l'exportation de ressources énergétiques, ainsi que d'établir l'approvisionnement en carburant par des pipelines à partir des principaux champs de pétrole et de gaz vers les consommateurs en traversant par la Russie, la Géorgie, ainsi que la Turquie et la péninsule des Balkans".
En conclusion, M. Tkachenko a déclaré que l'on peut affirmer jusqu'à présent que l'Azerbaïdjan a fourni les bases d'un développement durable et global de l'économie pour les décennies à venir : "Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir. Il s'agit tout d'abord d'atteindre un niveau acceptable de l'indice de Gini, qui caractérise la répartition de la richesse parmi l'ensemble de la population du pays. Cela peut être réalisé par des réformes sociales à grande échelle et le développement de secteurs modernes de l'économie. Les priorités récemment déclarées du développement économique de l'Azerbaïdjan, y compris une attention particulière au soutien de l'industrie des technologies de l'information et de la communication, au développement des services de transport et de logistique, à la transformation des produits agraires, permettront de changer radicalement la structure de l'économie nationale, de surmonter les conséquences de la "dépendance des matières premières". Les élections présidentielles et parlementaires de 2018-2020, le changement de direction du gouvernement et le Milli Mejlis ont ouvert la voie à une nouvelle génération de politiciens azerbaïdjanais progressistes au pouvoir. C'est lui qui devra relever les défis d'assurer une croissance économique durable et de construire une société juste dans laquelle les droits de chaque citoyen seront encore mieux protégés dans les années à venir".
