La communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l’Azerbaïdjan: La cérémonie de la soi-disant “inauguration”, organisée dans la region occupée de Choucha, n'a aucune base légale
Bakou, Lagazetteaz
La cérémonie de la soi-disant “inauguration”, organisée dans la region occupée de Choucha, n'a aucune base légale
Le chef de la Communauté azerbaïdjanaise de la Région du Haut-Karabakh, Tural GANJALIYEV, a déclaré cela en commentant l'événement ci-dessus, a rapporté Lagazetteaz.
"À l'occasion de la cérémonie de la soi-disant “inauguration”, organisée dans la ville azerbaïdjanaise occupée de Choucha, je déclare en tant que le chef de la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l’Azerbaïdjan et le représentant élu, que les résultats des "élections", qui n'ont pas été reconnus par l'ensemble de la communauté internationale, n'ont aucune base juridique et que la légitimité de toute structure et de toute personne à la suite de ces "élections" ne peut être discutée", a-t-il noté.
Selon lui, cette cérémonie fictive est une provocation visant à perturber le processus de négociations : "Les autorités arméniennes commettent systématiquement de telles actions provocatrices, ce qui démontre ouvertement leur choix de la région occupée de Chouchi pour organiser cet événement fictif. En outre, la visite illégale du Premier ministre arménien Nikol Pashinyan dans les territoires azerbaïdjanais occupés et son implication personnelle dans la provocation, qui est préjudiciable aux négociations de paix, ne fait que montrer la duplicité de la présidence arménien lorsqu'il parle de paix. Cette mesure de l'Arménie est une insulte aux personnes déplacées internes de l’Azerbaïdjan,qui ont fait l'objet d'un nettoyage ethnique dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan, un coup porté au règlement pacifique du conflit et contredit absolument l'intention de "préparer les peuples à la paix" déclarée lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie en janvier 2019".
Ganjaliyev a souligné que l'Arménie, en commettant de telles provocations dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan provoque la colère et le dégoût, alors que l'Azerbaïdjan prend des mesures longues et constructives en vue d'un règlement pacifique du conflit, et que la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabakh de l'Azerbaïdjan appelle à une coexistence pacifique commune: "Cela donne des raisons de dire que le gouvernement de l'Arménie n'est pas intéressé par le règlement pacifique du conflit et que ses actions servent à aggraver la situation dans la région".
Le chef de la communauté azerbaïdjanaise a rappelé une fois de plus que le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan peut être résolu en assurant le retrait de l'armée arménienne des territoires azerbaïdjanais occupés, le retour digne de toutes les personnes déplacées azerbaïdjanaises dans leurs foyers et la coexistence pacifique des communautés arméniennes et azerbaïdjanaises de la région du Haut-Karabakh à l'intérieur des frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan. Ce n'est qu'après ces mesures qu'une paix juste et durable pourra être instaurée dans la région".
En conclusion, Ganjaliyev a appelé la communauté internationale, en particulier les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, à évaluer et à condamner cette action provocatrice de l'Arménie.
Il convient de noter que le conflit entre les deux pays du Caucase du Sud est apparu en 1988 en raison des revendications territoriales de l'Arménie contre l'Azerbaïdjan. Le Haut-Karabakh et sept districts environnants - 20 % du territoire de l'Azerbaïdjan - sont sous l’occupation des forces armées arméniennes.
Les parties sont parvenues à un cessez-le-feu en mai 1994, et les pourparlers de paix sont toujours infructueux sous les auspices du groupe de Minsk de l'OSCE et coprésidés par la Russie, la France et les États-Unis.
Les quatre résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies sur la libération du Haut-Karabakh occupé et des territoires environnants ne sont toujours pas respectées par l'Arménie.
