Le Turkménistan et l'Azerbaïdjan élaborent un projet d'accord sur le gisement « Dostluq » dans la mer Caspienne
Paris / Lagazetteaz
L'Azerbaïdjan et le Turkménistan élaborent un projet d'accord sur le gisement « Dostluq » dans la mer Caspienne.
Le président du Turkménistan Gourbangouly Berdoukhamedov et le président de la compagnie pétrolière nationale de la République d'Azerbaïdjan (SOCAR) Rovnag Abdullayev ont procédé à un échange de vues sur les perspectives de partenariat dans l'industrie pétrolière et gazière, la mise en œuvre de projets conjoints. Le sujet de la discussion détaillée était les questions liées à l'exploration, au développement et à l'exploitation des ressources en hydrocarbures du gisement « Dostluq » dans la mer Caspienne.
Un accent particulier a été mis sur l'importance du mémorandum d’accord signé entre le Gouvernement de la République d'Azerbaïdjan et le Gouvernement du Turkménistan en janvier dernier sur l’exploration, le développement et l’appropriation des ressources d’hydrocarbures du gisement « Dustluq », sur la base duquel un accord bilatéral pertinent est en cours d'élaboration.
La signature de ce document historique est un événement important pour le renforcement et le développement de la coopération turkméno-azerbaïdjanaise dans le secteur de l'énergie dans la mer Caspienne. En outre, il ouvre de nouvelles possibilités de travail en commun et crée des incitations supplémentaires pour attirer de grands investissements étrangers dans la région sur une base à long terme.
« Dostluq » est un nouveau nom du gisement qui est situé à la frontière entre les secteurs azerbaïdjanais et turkmène de la mer Caspienne. Il était connu sous le nom « Kepez » en Azerbaïdjan et « Sardar » au Turkménistan. Les négociations sur le développement conjoint du gisement ont eu lieu auparavant, et en janvier dernier, les représentants des deux pays ont signé un mémorandum d'accord.
À l'époque soviétique, les spécialistes azerbaïdjanais ont effectué des travaux d'exploration sur le gisement, dont les résultats permettent de le placer à peu près au même niveau que des gisements tels que « Karabagh » en termes de réserves. C'est un champ de pétrole et de gaz. On s'attend à ce que ses réserves puissent être vérifiées ultérieurement par des techniques modernes d'exploration sismique et éventuellement par des forages exploratoires. De nombreuses questions techniques et commerciales relatives au développement futur du champ doivent également être identifiées.
