ICGB AD : l'Interconnecteur pour la fourniture de gaz azerbaïdjanais à la Bulgarie est en phase de construction active
Paris / Lagazetteaz
Le processus de construction de l'Interconnecteur Grèce-Bulgarie (IGB) est en phase active et les travaux se poursuivent malgré la crise sanitaire mondiale liée à l’épidémie de COVID-19, indique un communiqué publié par ICGB AD, une entreprise commune à parts égales constituée du consortium IGI Poseidon (qui comprend la société italienne Edison et l'opérateur historique grec du gaz DEPA).
« Toutes les parties prenantes sont désireuses de rationaliser le processus pour mener à bien le projet. L'interconnecteur fait partie du Corridor gazier vertical (Grèce-Bulgarie-Roumanie-Hongrie) qui donne accès au gaz du Corridor gazier Sud et au GNL (Gaz naturel liquéfié) pour l'Europe du Sud-Est et l'Europe centrale ainsi que pour l'Ukraine.
La mise en œuvre du contrat de fabrication et de fourniture de conduites pour le projet est maintenant entièrement terminée. L'ensemble du tracé a été dégagé, 160 km de la ligne sont en cours de soudage et 100 km du pipeline soudé seront posés dans les jours à venir. La société grecque Avax, qui est responsable de la conception, de l'approvisionnement et de la construction de l'interconnexion, prévoit d'achever la construction fin 2021 », a-t-on rapporté.
Le projet IGB prévoit la construction d'un interconnecteur gazier qui reliera les systèmes de transport de gaz de la Grèce et de la Bulgarie et permettra à la Bulgarie de recevoir 1 milliard de m3 de gaz par an de l'Azerbaïdjan. La longueur totale du gazoduc est de 182,6 kilomètres. La capacité de débit de l'IGB est de 3 milliards de mètres cubes par an avec une possibilité d'extension à 5 milliards de mètres cubes.
Le tracé de ce gazoduc est divisé en sept tronçons principals dont le plus court est de 9,55 kilomètres et le plus longue de 71,90 kilomètres.
Le coût total du projet de construction de l'interconnexion, qui reliera les réseaux de transport de gaz de la Bulgarie et de la Grèce, est d'environ 240 millions d'euros. Le projet est financé par des fonds propres, un prêt de 110 millions d'euros de la BEI (Banque européenne d'investissement) avec une garantie de l'État et des subventions de 39 millions d'euros dans le cadre du programme opérationnel « Innovation et compétitivité 2014-2020 ». En outre, 45 millions d'euros ont été alloués au projet dans le cadre du « Programme énergétique européen pour la relance économique ».
