Le TAP va faire de la Grèce la plus importante plaque tournante du transit, selon le ministre grec de l'Énergie
Paris / Lagazetteaz
Avec le gazoduc transadriatique (TAP), en combinaison avec d'autres projets tels que le gazoduc gréco-bulgare IGB et le terminal de gaz naturel liquéfié d'Alexandroupolis, la Grèce devient le plus important centre de transit pour le transport de sources alternatives de gaz naturel vers l’Europe du Sud-Est, a déclaré Kostis Hatzidakis, ministre grec de l'Environnement et de l'Énergie, selon le portail d'information EURACTIV.
Le ministre grec a salué le début des opérations du TAP et a déclaré que par l'intermédiaire de la Depa (société publique grecque de gaz naturel) son pays commencerait à recevoir du gaz azerbaïdjanais d'ici la fin de l'année 2020.
« Nous attendons avec impatience le début de la livraison de quantités commerciales de gaz azerbaïdjanais vers le marché grec et spécifiquement vers la DEPA dans le cadre d'un contrat de fourniture de gaz existant depuis le champ de gaz « Shah Deniz » jusqu'à la fin de l'année », a précisé M. Hatzidakis.
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Rappelons que le TAP, d'une valeur de 4,5 milliards d'euros, fait partie du projet de « Corridor gazier Sud ».
La capacité initiale du projet TAP sera de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an avec la possibilité de la doubler.
La longueur de ce pipeline est de 878 kilomètres dont 550 kilomètres passeront par la Grèce, 215 kilomètres par l'Albanie, 105 kilomètres par la mer Adriatique et 8 kilomètres par l'Italie.
Les actionnaires du TAP sont BP - 20 %, SOCAR - 20 %, Snam - 20 %, Fluxys - 19 %, ENAGAS - 16 % et Axpo - 5 %.
