LE KAZAKHSTAN MISE SUR L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE COMME PILIER NATIONAL POUR SON AVENIR
Paris / La Gazette
Le Kazakhstan, qui détient 40 % des réserves mondiales d'uranium, considère l'énergie nucléaire comme une direction prioritaire de sa stratégie nationale, a déclaré le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, lors d'une session plénière du Forum international d'Astana.
Selon le président Tokayev, le développement ne peut être durable sans s'attaquer à la crise climatique. L'Asie centrale est l'une des régions les plus vulnérables aux changements climatiques sur la planète. Le réchauffement ici se produit deux fois plus vite que la moyenne mondiale.
« En réponse au réchauffement, nous promouvons une agenda climatique pragmatique et coordonnée régionalement. Nos engagements incluent la participation à diverses organisations et accords internationaux. En 2026, le Kazakhstan, en partenariat avec l'ONU, accueillera un Sommet Régional sur l'Environnement visant à devenir une plateforme pour unifier les stratégies de l'Asie Centrale avec des ambitions mondiales », a-t-il ajouté.
En outre, M. Tokayev a rappelé que son pays reste engagé envers une Asie centrale stable, intégrée et tournée vers l'avenir, fondée sur le respect mutuel et la solidarité régionale.
« Il y a deux mois, l'Assemblée générale des Nations Unies a officiellement établi le Centre régional des Nations Unies pour les objectifs de développement durable pour l'Asie centrale et l'Afghanistan à Almaty. C'est une étape importante dans notre coopération multilatérale pour le développement. Le Centre soutiendra des projets conjoints, fournira une expertise technique et coordonnera la coopération internationale », a-t-il ajouté.
Aujourd'hui, le Forum international d'Astana se tient dans la capitale du Kazakhstan. L'événement est marqué par la présence de : le Président du Rwanda Paul Kagame, la Présidente de la Macédoine du Nord Gordana Siljanovska-Davkova, le Secrétaire Général du Conseil de l'Europe Alain Berset, l'ancien Secrétaire Général de l'ONU Ban Ki-moon, les chefs des organisations du système des Nations Unies, et d'autres participants respectés.
