LE KAZAKHSTAN POURRAIT RÉDUIRE SA PRODUCTION D'URANIUM EN 2024
Paris / La Gazette
Kazatomprom (la compagnie nationale d'uranium du Kazakhstan) s'attend à une réduction de la production d'uranium en 2024 par rapport aux volumes prévus.
Ainsi, la société a prévu d'augmenter les volumes de production à 90 % des contrats d'utilisation du sous-sol en 2024, contre 80 % en 2023. Cette décision a été prise dans le cadre de la conclusion réussie de contrats à moyen et long terme avec de nouveaux clients et des clients existants.
Les prévisions de réduction de la production d'uranium en 2024 sont dues à des difficultés de disponibilité de l'acide sulfurique, un composant clé du processus de production d'uranium, ainsi qu'à des retards dans l'achèvement des travaux de construction de nouvelles mines.
Comme l'a indiqué la société, elle continue de rechercher activement d'autres sources d'approvisionnement en acide sulfurique. Toutefois, elle prévoit qu'il sera difficile d'atteindre des niveaux de production de 90 %.
Dans le même temps, la société reste déterminée à respecter ses obligations en matière d'approvisionnement en uranium en 2024.
En outre, comme l'a ajouté la société, l'impact de cette situation sur les opérations est en cours d'évaluation. Les résultats seront fournis au plus tard le 1er février 2024.
En outre, la société pense que le retour à une production de 100 % en 2025 pourrait également être menacé.
Le Kazakhstan se classe au deuxième rang mondial en termes de réserves prouvées d'uranium naturel. Les gisements de la République du Kazakhstan contiennent environ 14 % de toutes les réserves mondiales prouvées. Les réserves prouvées d'uranium du pays devraient s'élever à plus de 700 000 tonnes.
En 2009, le Kazakhstan a dépassé les États-Unis en termes de production d'uranium et continue de dominer le marché mondial.
Le pays représente près de 40 % de la production mondiale d'uranium. Le volume de production d'uranium en 2021 était de 21 800 tonnes, tandis que le volume en 2022 était de 21 300 tonnes.
