L'ancienne ministre roumaine des Affaires étrangères : À ceux qui mettent en doute le soutien à l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, je suggère de lire les résolutions du CS de l'ONU sur le conflit du Haut-Karabagh
Paris / Lagazetteaz
Il y a une fine limite entre le chaos et l'ordre dans les relations internationales et cette fine limite est finalement donnée par le droit international, a écrit l'ancienne ministre roumaine des Affaires étrangères, Ramona Manescu, dans un article.
« À ceux qui mettent en doute le soutien à l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan, je suggère de lire les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le conflit du Haut-Karabagh : 822 du 30 avril 1993 ; 853 du 29 juillet 1993 ; 874 du 14 octobre 1993 et 884 du 12 novembre 1993. J'ajouterais également la résolution 62/243 de l'Assemblée générale des Nations Unies du 14 mars 2008.
Tous ces documents ne mentionnent qu'une chose : « le retrait des forces arméniennes de tous les territoires occupés de l'Azerbaïdjan ».
Je comprends que le peuple arménien soit bouleversé par l'issue du conflit. Mais nous ne pouvons pas être d'accord avec la loi quand elle nous favorise et l'ignorer quand elle ne nous favorise pas.
Au lieu d'insulter ceux qui choisissent de respecter le droit international et les principes fondamentaux des relations internationales, les personnes qui se soucient de la cause arménienne devraient canaliser leur colère sur les responsables.
Depuis longtemps, la politique économique faible et inefficace de l'Arménie a été doublée par des campagnes de lobbying agressives dans diverses capitales européennes. Malheureusement, ce n'était pas dans l'intérêt du peuple arménien. Cela n'a servi que les dirigeants, en couvrant leur incapacité à s'occuper de leur propre peuple.
Il est temps de penser aussi aux gens dans les rues et à leurs besoins réels. De voir au-delà des slogans. Le Caucase du Sud a besoin de développement, pas d'un conflit sans fin », lit-on dans l’article.
