La Croatie et l'Azerbaïdjan ont d'opportunités de coopérer davantage dans le secteur de l'énergie
Paris / Lagazetteaz
La Croatie et l'Azerbaïdjan ont d'opportunités de coopérer davantage dans le secteur de l'énergie, notamment dans des domaines importants pour la politique énergétique commune de l'UE, tels que les énergies alternatives, la décarbonisation et les nouvelles technologies dans le secteur de l'énergie, a indiqué dans un communiqué le Ministère croate de l'Économie et du Développement durable.
« La coopération énergétique entre la Croatie et l'Azerbaïdjan est à haut niveau. La Croatie apprécie le soutien de l'Azerbaïdjan et de la compagnie pétrolière nationale SOCAR, et nous espérons que le gazoduc Ionien-Adriatique (IAP) deviendra une nouvelle source de gaz pour l'Europe de l'Est et du Sud-Est », a indiqué le ministère.
Le gazoduc Ionien-Adriatique (IAP) peut être connecté au gazoduc transadriatique (TAP) pour transporter du gaz vers de nombreux pays d'Europe du Sud-Est.
Le gazoduc, d'une longueur totale de 516 kilomètres, s'étendra de l'Albanie à la Croatie en passant par le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine.
Sa capacité s'élèvera à cinq milliards de mètres cubes de gaz par an.
L'IAP est un projet important pour la Croatie, ainsi que pour l'UE et la région. Plinacro, le gestionnaire du réseau de transport de gaz, joue un rôle actif dans la préparation et la mise en œuvre du projet d'IAP et est en contact avec des collègues d'Albanie, du Monténégro et de Bosnie-Herzégovine.
Pour rappel, le consortium TAP AG (Trans Adriatic Pipeline) a confirmé le 31 décembre dernier le début des flux de gaz en provenance d'Azerbaïdjan. Le premier gaz a atteint la Grèce et la Bulgarie, via le point d'interconnexion de Nea Mesimvria avec DESFA (Compagnie nationale grecque de gaz – unité d'infrastructure), ainsi que l'Italie, via le point d'interconnexion de Melendugno avec SNAM Rete Gas (L'opérateur italien de transport de gaz naturel).
