Banque mondiale sur les perspectives du tourisme en Ouzbékistan
Bakou / Lagazetteaz
« Une fois que la situation épidémiologique liée à la pandémie de COVID-19 sera sous contrôle dans le secteur du tourisme ouzbek, un environnement propice à la reprise émergera », a fait savoir Sophie Ibbotson, consultante de la Banque mondiale pour le développement du tourisme.
Selon elle, il y a plusieurs raisons à cette prédiction : « Tout d'abord, le voyage sur la route de la soie est l'une des plus grandes destinations, et l'Ouzbékistan a tout ce que les gens attendent de cette aventure : des chameaux dans le désert, des ruines de forteresses, des mosquées et des madrassas aux tuiles turquoises et bleues, aux marchés animés remplis de soie, d'épices et de souvenirs », a-t-elle dit.
La consultante de la Banque mondiale pour le développement du tourisme a fait remarquer que les tendances futures du tourisme comprendraient également des événements socialement séparés, car les gens se sentiront plus en sécurité en plein air et loin de la foule.
« L'Ouzbékistan est un pays immense et peu peuplé, et il reçoit relativement peu de touristes. Le pays sera très facile à servir pour les touristes qui souhaitent avoir de l'espace autour d'eux, et l'écotourisme en particulier se développera », a affirmé Sophie Ibbotson.
« Je m'attends à voir beaucoup plus de randonnées, de VTT, de camping et de ski dans les montagnes et les lacs d'Ouzbékistan ainsi que de nouveaux itinéraires comprenant des sites culturels éloignés et peu fréquentés comme l'oblast de Navoï, la République autonome du Karakalpakstan et l'oblast de Sourkhandarya », a-t-elle poursuivi.
