Le corridor de transport international « Nord-Sud » peut être constitué en tant que projet d'intégration régionale
Bakou / Lagazetteaz
Le corridor de transport international « Nord-Sud » de Bakou peut être constitué en tant que projet d'intégration régionale propre.
Comme le rapporte Lagazetteaz, c’est ce qui a été déclaré lors de la présentation du rapport « l'Azerbaïdjan après la pandémie : scénarios de développement (économie, politique) », préparé par Gulnara Mammadzadeh, chef des projets spéciaux du « Club des experts de la mer Caspienne », vice-directrice générale de l'agence de presse internationale « Trend », et Alexander Karavayev, chercheur à l'Institut d'économie de l'Académie des sciences de Russie (RAS).
« Le corridor de transport international « Nord-Sud » du projet de transport et de logistique devient une stratégie géoéconomique à part entière d'interaction des corridors de développement eurasiatiques. De plus, l'Azerbaïdjan est en mesure de développer cette idée dans le cadre de sa propre modernisation, mais aussi d'identifier d'objectifs de politique étrangère. Il faut comprendre que « Nord-Sud » n'est pas seulement l'incarnation concrète d'une planification économique de base, mais aussi un pont pour la transmission des technologies, des pratiques de gestion et des projets de développement transnationaux à composantes multiples, impliquant les ressources du Sud (le bassin de l'Océan Indien) ainsi que les technologies et le capital du Nord (c'est-à-dire l'Europe occidentale)», indique le rapport.
« Lors des récentes vidéoconférences avec les dirigeants de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement, la CTI « Nord-Sud » a été mentionnée parmi les plus importantes, aux côtés des sujets traditionnels - amélioration et diversification des exportations. L'expansion des exportations propres consiste à remplir les canaux de transport avec l'énergie économique nationale. En fait, tous les participants la CTI « Nord-Sud » se dirigent graduellement vers une telle décision», peut-on lire dans le rapport « l'Azerbaïdjan après la pandémie : scénarios de développement (économie, politique) ».
