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LA GALERIE BORTONE DE PARIS EXPOSE DES OEUVRES D'ARTISTES AZERBAÏDJANAIS

8 Décembre 2022 05:46 (UTC+01:00)
LA GALERIE BORTONE DE PARIS EXPOSE DES OEUVRES D'ARTISTES AZERBAÏDJANAIS
LA GALERIE BORTONE DE PARIS EXPOSE DES OEUVRES D'ARTISTES AZERBAÏDJANAIS

Paris / La Gazette

La Galerie Bortone de Paris a accueilli une exposition d'œuvres d'artistes azerbaïdjanais, a-t-on appris auprès de l'Association de Togrul Narimanbekov en France.

Outre les œuvres des artistes azerbaïdjanais Asmer Narimanbekova, Vafa Tezzan-Efendiyeva, Margarita Kerimova-Sokolova, Rena Amrahova, Aysel Mirgasimova, l'exposition organisée par l'Association de Togrul Narimanbekov en France comprenait également des œuvres de l'artiste turc K.Muzaffer Gencher et des membres du studio d'art « Palette de pommier » (Kazakhstan) dirigé par Lidia Drozdova.

Les couleurs riches et vives ainsi que les motifs nationaux présents dans les œuvres des artistes ont absorbé l'attention du public parisien.

Une contribution importante de Narimanbekov au renforcement des relations culturelles Azerbaïdjan-France

L'Association de Togrul Narimanbekov a pour objectif de favoriser l'échange culturel entre les artistes de différents pays, la familiarisation du public étranger avec les œuvres des talents azerbaïdjanais et la popularisation de la culture et de l'art azerbaïdjanais.

Togrul Narimanbekov est l’une des figures les plus connues de l’art contemporain en Azerbaïdjan. Ses œuvres ont eu un impact immense sur les visions artistiques et esthétiques de plusieurs générations de peintres. Tout au long de sa carrière, l’artiste a toujours défendu l’identité artistique et culturel de son pays.

L’œuvre de création du peintre est une contribution importante au renforcement des relations entre l’Azerbaïdjan et la France. Narimanbekov est une personnalité exceptionnelle non seulement par son art, mais aussi par ses origines, sa famille, son appartenance géographique et historique.

Narimanbekov est né en 1932 à Bouzovna, une petite ville près de la capitale azerbaïdjanais de Bakou. Il fut élevé dans une atmosphère multilingue avec bonne éducation en matière artistique. Il décide très tôt de devenir artiste. Son caractère créatif est probablement lié à sa mère, Irma Larroudé, une couturière-styliste originaire de Toulouse en France. Ses parents s’étaient rencontrés dans cette ville où le père de l’artiste faisait ses études d’ingénieur. Ses parents se sont installés en Azerbaïdjan. L’enfance de Togrul Narimanbeyov a été gâchée dans les années trente, quand ses parents, victimes de la répression stalinienne, ont été déportés son père en Sibérie, sa mère en Ouzbékistan. Il grandit auprès de sa tante et de son frère en Azerbaïdjan, dans un environnement angoissant car séparé de ses parents. C’est dans l’art qu’il trouve très tôt un refuge, un monde de rêve, propice à la création. À l’age de 18 il part à effectuer ses études à l’Académie des Arts de Vilnius à Lituanie. Lors de sa formation, il est particulièrement attiré par les peintres de l'école hollandaise, par Rembrandt et Van Gogh. Il dira à leur sujet : « Pour moi l’art Hollandais est une harmonie unique par sa gamme de couleurs ressuscité en forme ».

Plus tard, il s’inspirera de Paul Cézanne et de Auguste Gauguin.

Dans les année 1950, il part à Samarkand rencontrer sa mère après plusieurs année de séparation. Il éprouve une véritable fascination pour l'architecture des palais et les décors des mosquées. Da sa visite au Registan il dira : « C’est une beauté éternelle ». Il voyage ensuite à Boukhara, au sud de l’Ouzbékistan. Là-bas il découvre les miniatures turcos-persanse illustrant les fabuleuses légendes et contes de Dédé Korgoud, et les Mille et une nuits

Il réalise une série d’œuvres pour cette occasion, cette présentation sera la première où l’artiste s’exprimera dans son style et qu’il exploitera tout au longue de sa vie.

En plus des activités de l’artiste, Narimanbekov possédait une voix merveilleuse et, dans sa jeunesse, a interprété divers airs de compositeurs azerbaïdjanais et étrangers. Au début de 1998, Narimanbekov donna un récital avec l’Orchestre symphonique d’État d’Azerbaïdjan, et ses nouvelles œuvres furent exposées au théâtre d’opéra de Bakou.

Le 5 août 2000, par décret du président azerbaïdjanais Heydar Aliyev, Narimanbekov a reçu l’ordre d’Istiglal (indépendance) pour ses grands services dans le développement de la culture azerbaïdjanaise. Le 9 août 2010, par décret du président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Narimanbekov a reçu l’ordre de mérite «Sharaf» dans le développement de l’art azerbaïdjanais.

Depuis 1994, Narimanbekov travaillait à Paris, où il est décédé le 2 juin 2013.

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