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IL Y A 2 ANS, LES MISSILES ARMÉNIENS ATTAQUAIENT GANJA. POURQUOI LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NE DONNENT PAS UNE RÉPONSE JURIDIQUE À CES CRIMES ?

12 Octobre 2022 09:03 (UTC+01:00)
IL Y A 2 ANS, LES MISSILES ARMÉNIENS ATTAQUAIENT GANJA. POURQUOI LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NE DONNENT PAS UNE RÉPONSE JURIDIQUE À CES CRIMES ?
IL Y A 2 ANS, LES MISSILES ARMÉNIENS ATTAQUAIENT GANJA. POURQUOI LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NE DONNENT PAS UNE RÉPONSE JURIDIQUE À CES CRIMES ?

Paris / La Gazette

Deux ans se sont écoulés depuis les attaques meurtrières au missile contre la ville azerbaïdjanaise de Ganja pendant la deuxième guerre du Karabakh en 2020.

Le 4 octobre 2020, à 10h00 heure locale, l'armée arménienne a lancé un missile balistique sur Ganja, tuant un civil et en blessant 30 autres. Bien que la direction militaire arménienne ait nié l'allégation, les séparatistes soutenus par Erevan et installés illégalement dans la région azerbaïdjanaise du Karabakh ont revendiqué la responsabilité, soulignant que les installations militaires et l'aéroport international de Ganja avaient été visés. Cependant, la partie azerbaïdjanaise a présenté des faits indiquant qu'il n'y avait aucune installation militaire dans la ville.

Pendant la guerre de 2020, Ganja a été soumise à plusieurs reprises à des attaques à la roquette.

Après le premier incident du 4 octobre, l'armée arménienne a pris pour cible la deuxième ville d'Azerbaïdjan les 5, 8, 10 et 17 octobre. Le bilan des civils tués à la suite de ces assauts s'élève à 32, tandis qu'au moins 125 autres personnes ont été blessées.

Au cours de ces attaques contre la population civile, l'infrastructure de la ville, d'autres bâtiments, notamment des immeubles d'habitation, et des voitures ont été sérieusement endommagés.

L'Arménie, qui a été vaincue sur le champ de bataille, a attaqué les autres villes d'azerbaïdjan, y compris Barda, Yevlakh, Beylagan, Tartar, Gabala, Goranboy, Aghjabadi et Khizi avec des missiles balistiques et d'autres engins d'artillerie lourde afin de se venger sur les civils, de semer la peur dans la population et de causer de graves destructions. À la suite de ces attaques, 93 civils ont été tués, 454 autres ont été blessés, 181 enfants ont perdu l'un de leurs parents, 5 enfants ont perdu leurs deux parents et une famille a été complètement décimée. Au total, 12 292 zones résidentielles et non résidentielles et 288 véhicules ont été endommagés.

Le terrorisme arménien qui perdure au XXIe siècle et les organisations internationales qui font preuve de réticence

Bien que les institutions compétentes de l'Azerbaïdjan s'adressent aux organisations internationales pour leur faire part des faits concernant les attaques terroristes commises par l'Arménie à Ganja et dans d'autres villes, ces institutions préfèrent garder le silence, ne font pas pression sur l'agresseur et n'appliquent pas de sanctions. Elles savent que l'environnement d'impunité créé pour l'Arménie pousse cette dernière à commettre de nouveaux crimes contre l'Azerbaïdjan. Mais ces organisations internationales restent silencieuses.

Il est intéressant de noter que si ces organisations internationales sont silencieuses au sujet d'un incident terroriste filmé par une caméra et qui ne nécessite pas d'enquête, de quel type de justice peuvent-elles parler ? Leur travail consiste-t-il uniquement à appeler les parties à la paix ? Si l'agresseur n'est pas mis sous pression, s'il n'est pas puni pour ses crimes, comment peut-il y avoir une véritable paix ?

On peut dire avec certitude que si une enquête est menée aujourd'hui en Azerbaïdjan sur l'attitude des organisations internationales à l'égard de ce pays, la majorité de la population qualifiera leurs activités de nulles et leurs déclarations de « poncive ». La raison en est que ces institutions mènent, dans la plupart des cas, une politique de double standard et ignorent les vérités de l'Azerbaïdjan.

Certains des principaux États membres de ces organisations sont presque prêts à appliquer la peine de mort à ceux qui nient le « génocide arménien ». Mais la vérité est que le « génocide arménien » n'est qu'une allégation, alors que la terreur de Ganja et un nouveau charnier découvert il y a quelques jours dans le village d'Edilli de la région de Khodjavend sont des faits enregistrés par des caméras.

Une organisation internationale peut-elle montrer une vidéo et une photo d'Azerbaïdjanais tuant un Arménien dans des conditions de non-combat ? Bien sûr que non. Mais il existe des milliers de faits montrant des Arméniens massacrant brutalement la population civile azerbaïdjanaise. L'Azerbaïdjan connaît des génocides tels que Khojaly, Bashlibel, Garadaghly, qui sont prouvés par des faits, des photos et des vidéos.

L'indifférence des organisations internationales face aux faits liés à ces génocides, aux images prises lors de la terreur de Ganja, à la mort de personnes pacifiques, n'est rien d'autre qu'un préjugé.

Pourquoi certaines organisations internationales, qui ont fait des déclarations sur les civils tués en Ukraine et créé diverses commissions, restent-elles silencieuses lorsque la vie d'un citoyen azerbaïdjanais est un sujet de discussion ?

Si les organisations qui tentent de faire pression sur l'Azerbaïdjan en raison des fausses vidéos réalisées par les Arméniens et qui mènent des discussions ne sont pas partiales, qu'elles créent une commission internationale concernant la terreur de Ganja et le charnier découvert dans le village d'Edili. Les membres de cette commission pourraient se rendre dans la région et se familiariser avec les faits, voir les bâtiments détruits à Ganja, parler avec les membres des familles des citoyens tués et voir des squelettes des citoyens azerbaïdjanais tués par la torture dans le village d'Edili. Bien sûr, si cette commission adopte une approche équitable de ce qui s'est passé, les criminels qui ont perpétré des massacres de masse contre les Azerbaïdjanais seront jugés par des tribunaux internationaux dans un court laps de temps. Car la terreur de Ganja, la politique de nettoyage ethnique et de génocide menée par les Arméniens contre l'Azerbaïdjan ne nécessitent pas d'enquête sérieuse.

Ces organisations devraient s'assurer que si elles prennent des décisions équitables concernant les crimes commis par les Arméniens, la confiance et le respect du peuple azerbaïdjanais à leur égard augmenteront encore plus..

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