Selon les données du Ministère azerbaïdjanais de l'Énergie, l'infrastructure énergétique du Haut-Karabagh a été pillée à la suite de l'occupation arménienne
Bakou / Lagazetteaz
À la suite de l'occupation des terres azerbaïdjanaises par les forces armées arméniennes, l'infrastructure énergétique de la région du Haut-Karabagh a été pillée, indique un communiiqué publié par le Ministère de l'Énergie de la République d'Azerbaïdjan.
Selon le ministère, l'une des nombreuses fictions de l'Arménie est que, pendant l'époque soviétique, l'Azerbaïdjan, qui aurait mené une politique discriminatoire, n'a pas accordé l'attention nécessaire au développement du Haut-Karabagh : « En fait, l'Azerbaïdjan a accordé une attention particulière au développement économique du Haut-Karabagh, où la sphère industrielle a occupé une place importante. En termes de composition et de niveau de développement de l'industrie minière, de production de produits agricoles, le Karabagh était l'une des régions économiques les plus avancées de la RSS d'Azerbaïdjan, et une vaste infrastructure énergétique avait été mise en place dans la région, répondant aux exigences de l'époque.
Après l'occupation du Haut-Karabagh et ses régions adjacentes par l'Arménie, ces infrastructures ont été principalement pillées ou détruites.
Dans la région, dans le cadre de 10 réseaux électriques régionaux (Choucha, Khodjaly, Khodjavend, Latchine, Goubadly, Djebraïl, Zenguilan, Fuzpuli, Kalbadjar et Aghdam), il y avait 20 sous-stations avec une capacité totale de 858,6 mégawatts. Sur ces sites, il y avait trois lignes à haute tension d'une capacité de 330 kilovolts et d'une longueur de 81 kilomètres, une capacité de 110 kilovolts d'une longueur de 690 kilomètres et une capacité de 35 kilovolts d'une longueur de 615 kilomètres, ainsi que des lignes de transmission d'une capacité de 10 kilovolts d'une longueur de 6,19 mille kilomètres et de 0,4 kilovolts d'une longueur de 8,86 mille kilomètres, et 2 435 transformateurs d'une capacité totale de 245,7 mégawatts », indique le communiqué.
Selon les données, dans le même temps, deux mille kilomètres de conduites de gaz et 34 installations de gaz avaient été mises en service dans cette région : « Après la libération de toutes nos terres de l’occupation arménienne, une évaluation plus précise des infrastructures détruites et pillées sera faite », lit-on dans le communiqué.
