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Les constructeurs automobiles français sont intéressées par un retour sur le marché iranien

4 Mai 2021 06:00 (UTC+01:00)
Les constructeurs automobiles français sont intéressées par un retour sur le marché iranien
Les constructeurs automobiles français sont intéressées par un retour sur le marché iranien

Paris / Lagazetteaz

Les entreprises françaises seraient les premières à demander à revenir sur le marché iranien, si le Plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action – JCPoA– ou Plan d’action global commun – PAGC) est atteint, et les sanctions américaines contre l'Iran sont levées.

C'est ce qui a déclaré dans un communiqué le président de la Chambre Franco-Iranienne de Commerce et d'Industrie (CFICI), Mehdi Miremadi.

« Il n'y avait presque pas de relations commerciales entre l'Iran et la France au cours de la dernière année iranienne (commencée le 20 mars 2020), car il n'y a pas de banque pour effectuer des transactions financières.

Cependant, si le JCPoA aboutit et que les États-Unis lèvent les sanctions, les Français seront naturellement les premiers à vouloir retourner en Iran », a-t-il dit.

« Les constructeurs français Renault et Peugeot ont fait de gros investissements en Iran. Renault a des bureaux à Téhéran, donc si nous voulons attirer des investissements dans le pays, nous ne pouvons pas ignorer les pays qui ont quitté l'Iran pendant les sanctions », a ajouté M. Miremadi, en référence aux affirmations selon lesquelles, une fois les sanctions levées, l'Iran ne devrait pas prêter attention à la coopération avec les entreprises qui ont quitté l'Iran pendant les sanctions.

Il estime que puisque Renault et Peugeot ont tous deux investi en Iran, il est naturel qu'ils soient intéressés par un retour dans la République islamique : « Je pense que le nouveau Gouvernement iranien serait rationnel et ne prétendrait pas que toute personne ayant quitté l'Iran pendant les sanctions ne serait pas autorisée à y revenir.

Le total des échanges commerciaux entre l'Iran et la France au cours de la dernière année iranienne (qui a débuté le 20 mars 2020) s'est élevé à 100 millions d'euros, Renault a exporté une petite quantité de pièces automobiles (d'une valeur de 1 à 2 millions d'euros) vers l'Iran.

Les Français attendent la mise en œuvre du JCPoA et la levée des sanctions », a poursuivi M. Miremadi.

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