SANS LA TURQUIE, UN CESSEZ-LE-FEU À GAZA N’AURAIT PAS ÉTÉ POSSIBLE…
Paris / La Gazette
L’ambassadeur des États-Unis à Ankara et envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, a partagé son analyse sur la situation à Gaza et le rôle de la Turquie dans l’accord du cessez-le-feu signé entre les différentes parties, lors d’une allocution au forum de l’Institut international d’études stratégiques organisé à Manama, capitale de Bahreïn.
Lors d’une allocution au forum de l’Institut international d’études stratégiques organisé à Manama, capitale de Bahreïn, l’ambassadeur des États-Unis à Ankara et envoyé spécial pour la Syrie, Tom Barrack, a partagé son analyse sur la situation à Gaza et le rôle de la Turquie.
À cette occasion, il a affirmé que sans l’intervention de la Turquie, il n’aurait pas été possible d’instaurer un cessez-le-feu à Gaza. Il a ajouté que le président américain Donald Trump avait remercié à quatre reprises le président turc Recep Tayyip Erdogan pour son rôle dans ce processus.
Concernant l’accord de cessez-le-feu à Gaza, Barrack a déclaré : « Sans la Turquie, il n’y aurait pas eu de cessez-le-feu à Gaza. Le président Trump a remercié le président Erdogan à quatre reprises. ». Il a salué l’action du président Erdogan et celle du Qatar, parlant d’un « travail remarquable » : « En particulier, les relations de la Turquie avec le Hamas, et le fait de ne pas qualifier ce mouvement d’organisation terroriste, ont permis de les amener jusqu’au bout pour le cessez-le-feu. »
Louant les efforts de Donald Trump pour la paix, Barrack a ajouté : « Le président (Trump) a complètement changé la donne. La Turquie et Israël ne se feront pas la guerre. Je pense que cela n’arrivera pas et vous verrez une coopération allant de la mer Caspienne à la Méditerranée. « Depuis la chute de l’Empire ottoman, tout ce que l’Occident a fait a été une erreur »
Tom Barrack a également estimé : « Depuis la chute de l’Empire ottoman, tout ce que l’Occident a entrepris a été une erreur. L’attitude coloniale envers les communautés, les drapeaux et les religions n’a jamais fonctionné. Tous ces modèles se sont effondrés. »
Concernant les négociations en Syrie entre le régime de Damas et les forces du PKK/YPG, désignées sous le nom de SDG, Tom Barrack a précisé : « Nous sommes très proches de trouver un terrain d’entente avec les SDG. »
Photo : Tom Barrack, ambassadeur des États-Unis à Ankara et envoyé spécial pour la Syrie