Il est temps pour les Arméniens de réfléchir à leur histoire : qui profite du soi-disant « génocide » ?
Paris / Lagazetteaz
Les promesses préélectorales de tous les Présidents américains de reconnaître le soi-disant « génocide arménien » n'étaient rien d'autre qu'une tentative de s'assurer une majorité de voix lors des élections.
Quant à l'actuel Président américain Joe Biden, il était déjà évident lors de sa campagne électorale qu'il avait une sympathie particulière pour le lobby arménien.
Un jour plus tôt, le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a confirmé que M. Biden avait l'intention de faire une déclaration sur « la mort des Arméniens dans l'Empire ottoman », mais a refusé de dire s'il utiliserait le terme « génocide » dans son discours.
On ne sait pas encore si M. Biden prononcera le mot « génocide », mais les Arméniens eux-mêmes admettent que les événements de 1915 sont actuellement utilisés à des fins politiques.
Par exemple, Bedros Sirinoglu, président de l'Union des fondations arméniennes en Turquie, a accusé les États-Unis, l'UE et un certain nombre d'autres pays d'avoir une approche politiquement motivée des événements de 1915 dans l'État ottoman.
« Les États-Unis, les États membres de l'UE et un certain nombre d'autres pays qui considèrent les événements de 1915 sur la base de motifs politiques sont loin d'avoir une approche bien intentionnée », a déclaré M. Sirinoglu dans une interview accordée à l'agence Anadolu.
Depuis de nombreuses années, les autorités turques déclarent que la Turquie ne pleure que la population arménienne pacifique, qui, comme les représentants d'autres peuples, a souffert pendant les événements de 1915.
Le fait est que la Turquie ne pleure pas les Arméniens qui ont trahi le pays et assassiné sa population musulmane « au nom de l'idée d'une Grande Arménie ».
Bien qu'Ankara admette que les événements de 1915 ont été une tragédie pour les représentants de toutes les nations, y compris les Arméniens, l'Arménie refuse d'ouvrir ses archives historiques pour enquêter sur ces événements. Les archives arméniennes étant inaccessibles, seules les archives de l'Empire ottoman peuvent être consultées.
Comme on le sait, en 1915, Mehmed Talaat Pacha envoie un télégramme au gouverneur de Diyarbakir qui disait : « Récemment, les Arméniens déportés de la ville ont été égorgés comme des béliers la nuit. Nous avons des informations selon lesquelles le nombre de morts atteint deux mille. Nous exigeons d'être informés de la situation sur le terrain. Nous ne savons pas encore qui est derrière tout cela - Turcs, Kurdes, Arabes ou Alévis ? » [c'est la traduction littérale du télégramme en turc].
Depuis lors, 1 397 condamnations à mort ont été prononcées à Diyarbakir. Il s'est avéré que plus de 600 personnes ayant attaqué des Arméniens étaient (attention !) des déserteurs arméniens.
Si les Turcs voulaient exterminer les Arméniens, pourquoi Mehmed Talaat Pacha a-t-il envoyé ce télégramme ?
Et voici un autre fait qui prouve que le « racisme islamique » était hors de question dans l'Empire ottoman à cette époque.
Les lois de l'Empire ottoman étaient fondées sur la charia et le Coran. Et si le « racisme islamique » avait existé dans l'empire, les Turcs n'auraient pas permis aux Arméniens de tenir leurs services religieux et d'accomplir leurs rituels.
De plus, il existe des faits prouvant que les Arméniens avaient été actifs dès 1885 pour éffondrer l'Empire Ottoman de l'intérieur.
C'est en 1885 que Mkrtich Portukalian, un Arménien de Van, avait fondé le parti « Armenakan » en France, dont l'un des objectifs était d'amener les Arméniens à se battre contre l'Empire ottoman. L'activation des Arméniens sur le territoire de l'Empire ottoman avait eu lieu précisément après la fondation de ce parti.
Il existe des centaines d'autres faits tirés des archives de l'Empire ottoman concernant la trahison des Arméniens vis-à-vis des Turcs et de l'empire lui-même.
Il est donc temps pour les Arméniens de réfléchir à leur histoire et de tirer une conclusion à partir des faits historiques, au lieu de suivre aveuglément la propagande de la diaspora arménienne, qui tire profit du « génocide arménien » fictif.
Par Rufiz Hafizoglu
Rédacteur en chef de l'agence de presse Trend, basée en Azerbaïdjan
