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Actu global : Le nationalisme arménien de France est-il un lobby dangereux ?

9 Juillet 2021 08:20 (UTC+01:00)
Actu global : Le nationalisme arménien de France est-il un lobby dangereux ?
Actu global : Le nationalisme arménien de France est-il un lobby dangereux ?

Paris / Lagazetteaz

Le site français actu.global a publié un article intitulé "France / Régionales : « un carré d'associés » du nationalisme arménien" mettant en lumière le séparatisme arménien et le nationalisme arménien de France, dont Lagazetteaz présente le texte intégral :

De la surenchère médiatique dans l'apologie du nationalisme arménien au dévoiement des institutions de la République Française pour des intérêts étrangers, tous les coups ont été permis à nombre de candidats, au nom de leurs ambitions politiques.

Au-delà de la réélection de nombreux candidats sortants, l’abstentionnisme record (65,3 %) constituait le noyau des analyses et observations, en ce début de semaine, sur les élections régionales et départementales françaises dont le second tour s'est tenu dimanche.

Témoignant d'un désintérêt majeur face à un scrutin régional jugé mineur, mais également d'une méfiance, lassitude, voire d'un mépris des citoyens français à l'égard de leurs élus, ces élections ont constitué une opportunité pour nombre de candidats de miser dans la surenchère médiatique et la connivence communautariste, quitte à faire l'apologie du nationalisme et du séparatisme arménien au prix du dévoiement des institutions de la République Française pour des intérêts étrangers.

- Le « carré d'as » du séparatisme arménien

Dans son éditorial de lundi, signé par un nationaliste arménien de France, connu pour avoir fait l'apologie du terrorisme, le blog communautariste « Nouvelles d'Arménie Magazine (NAM) » titrait, non sans fierté : « Régionales : un carré d’as ».

« Valérie Pécresse, Renaud Muselier, Xavier Bertrand, et Laurent Wauquiez, les 4 candidats soutenus par NAM, qui s’est fait en l’occurrence l’interprète d’un très grand nombre de Français d’origine arménienne, ont remporté largement le second tour des élections régionales du 20 juin. Il s’agit d’un carré d’as, composé de surcroît pour au moins trois d’entre eux d’aspirants à la présidentielle d’avril 2022 », notait le coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF), Jean-Marc « Ara » Toranian, connu pour son nationalisme (arménien) agressif ainsi que sa haine non dissimulée envers les Turcs et Azerbaïdjanais.

En référence aux quatre politiciens du parti Les Républicains (Droite), réélus à la tête de leurs régions, le nationaliste franco-arménien soulignait que ceux-ci « ont un point commun : des positions fortes en faveur de la cause arménienne ».

Dans la suite de l'article animé de haine et pollué de désinformation envers l'Azerbaïdjan et la Turquie, Toranian allait jusqu'à rappeler les subventions accordées à l'entité arménienne séparatiste du Haut-Karabagh, par les conseils régionaux présidés par Laurent Wauquiez, (Auvergne-Rhône-Alpes), Valérie Pécresse (Île-de-France), Renaud Muselier (Provence-Alpes-Côte d'Azur), et Xavier Bertrand (Hauts-de-France).

- Un bref rappel des faits

Le 10 novembre dernier, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signé un accord de cessez-le-feu à Moscou, à la suite d'une guerre de 44 jours les ayant opposés sur les fronts du Haut-Karabagh et de sept autres régions azerbaïdjanaises qui étaient occupées par les armées et milices arméniennes depuis plus de 28 ans, après une première guerre (1988-1994) entre les deux pays, dans le contexte de la chute du bloc soviétique.

Après la débâcle militaire de l'automne dernier, le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian avait finalement reconnu la souveraineté azerbaïdjanaise sur ces huit régions, comme le stipule les traités internationaux, quatre résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies (822, 853, 874 et 884) ainsi que de deux résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies.

Les forces armées arméniennes ont impunément commis de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité durant le conflit de 44 jours, tels que le ciblage et meurtre volontaire d'une centaine de civils azerbaïdjanais, l'utilisation d'armes interdites par les conventions internationales ainsi que l'emploi de mercenaires et volontaires étrangers ou issus de la diaspora arménienne, notamment des nationalistes arméniens de France, mais également de centaines de terroristes du PKK/YPG provenant de Syrie.

Le colonel arménien Koryun Ghumashyan avait même ouvertement reconnu la politique de minage des territoires azerbaïdjanais restitués, en contravention directe de l'accord de cessez-le-feu signé à Moscou à l'automne dernier ainsi que du droit international.

Dans une vidéo partagée au cours des semaines passées sur les réseaux sociaux par les nationalistes arméniens de France, Ghumashyan assumait fièrement ses responsabilités dans le minage de deux régions azerbaïdjanaises restituées à la fin de l'année dernière après trois décennies d'occupation :

« Mon contingent et moi avons placé 17 camions de mines près de Latchine et Kelbajar, vous ne pourrez pas vivre dans la région à cause des mines », déclarait le militaire, le 6 juin dernier, dans un entretien accordé à la télévision arménienne et au cours duquel il reconnaissait avoir miné 500 à 600 hectares de terres dans les deux districts azerbaïdjanais.

Le 13 juin dernier, la Diplomatie azerbaïdjanaise avait annoncé l'obtention des cartes des 97 000 mines antichar et antipersonnel posées dans la seule région d'Aghdam par les forces arméniennes, avant leur retrait l'année passé, en échange de la libération par Bakou de 15 militaires arméniens détenus au cours de la guerre de 44 jours.

Au moins 21 civils et sept soldats azerbaïdjanais ont perdu la vie, et plus d'une centaine de personnes ont été blessées, suite à l'explosion de mines antipersonnel posées par les forces armées arméniennes, depuis que les deux pays ont conclu, le 10 novembre dernier, l'instauration d'un cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh et sept autres régions azerbaïdjanaises.

Erevan refuse de soumettre les cartes des centaines de milliers de mines antipersonnel posées par ses armées et tente d'obtenir la libération de soldats arméniens jugés pour des crimes commis pendant la guerre, par la Justice azerbaïdjanaise.

Il convient également de noter qu'au cours de la guerre arméno-azerbaïdjanaise de 1988-1994, les forces armées et milices arméniennes avaient commis de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité, incluant les massacres de milliers de civils azerbaïdjanais, notamment à Khojaly (25-26 février 1992) et Bashlibel (avril 1992), dans la volonté d'un nettoyage ethnico-religieux anti-turcique et anti-musulman, forçant un million d'Azerbaïdjanais à s'exiler de leurs terres natales.

- Le Dévoiement des institutions de la République Française au profit du séparatisme arménien et du radicalisme chrétien

Faisant fi de son devoir humain et citoyen de mémoire des Victimes des atroces crimes commis par les nationalistes arméniens, du droit international ainsi que des résolutions de l'ONU, signées par la République Française, une partie des politiciens français n'hésite pas à apporter son soutien au Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF), vitrine associative du séparatisme arménien de France, coprésidé par deux sympathisants des groupes armés terroristes issus de la diaspora arménienne et ayant, de 1973 à 1986, revendiqué la responsabilité d'environ 200 attentats terroristes contre des institutions diplomatiques et non diplomatiques turques, assassiné 74 personnes dont 58 citoyens turcs (parmi lesquels figurent notamment 34 diplomates), et blessé des centaines d'autres civils.

Ainsi, en janvier 2020, lors du dîner du CCAF auquel elle participe régulièrement, la présidente du Conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse soulignait le soutien total de sa collectivité territoriale à l'Arménie.

Dans une tribune publiée en octobre de la même année, dans Le Journal du Dimanche (JDD), Valérie Pécresse, Anne Hidalgo (la maire de Paris), Laurent Wauquiez et 173 personnalités françaises signaient une tribune diffamant l'Azerbaïdjan et la Turquie et faisant passer les forces arméniennes d'invasion présentes sur le territoire azerbaïdjanais pour les victimes de la « deuxième guerre du Karabagh » (27 septembre – 9 novembre 2020).

Le 19 novembre de la même année, lors de la séance plénière du Conseil Régional d'Île-de-France, Pécresse proposait cette fois, une motion pour la reconnaissance officielle de la prétendue « République du Haut-Karabakh », une motion qui fut adoptée par l'ensemble des partis politiques présents. Dans le même élan, la région Île-de-France annonçait une nouvelle aide financière à hauteur de 75 000 euros versée à l'UGAB France à destination des populations du Haut-Karabakh.

Sur sa page Facebook, l'Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB) exerçant en France, se présente comme « une association à but non lucratif ayant pour vocation de préserver et valoriser l'identité et l'héritage arménien à travers des programmes éducatifs, culturels et humanitaires ».

En réaction à l'annonce faite par Valérie Pécresse sur les réseaux sociaux, du soutien de sa région aux civils, mais aussi aux séparatistes arméniens du Haut-Karabagh, partie intégrante du territoire azerbaïdjanais, un internaute questionnait la politicienne sur l'absence d'un tel soutien au million de civils azerbaïdjanais déplacés de force par les armées et milices arméniennes qu'elle soutient, ainsi qu'aux familles des dizaines de milliers de civils azerbaïdjanais tués par les forces arméniennes d'invasion qu'elle victimise.

En novembre et décembre 2020, après l'adoption de motions similaires par plusieurs collectivités territoriales françaises assujetties par leurs dirigeants aux intérêts d'Erevan, des séparatistes arméniens du Haut-Karabagh et des nationalistes arméniens de France du CCAF, venait cette fois le tour du Sénat et de l'Assemblée Nationale française de voter des résolutions appelant à la reconnaissance de la prétendue « République d'Artsakh » qui serait instaurée en territoire azerbaïdjanais, ou à « La protection du peuple arménien et des communautés chrétiennes d'Europe et d’Orient », dans l'oubli et le mépris du million d'Azerbaïdjanais déplacés de force par les prétendus dirigeants de l'Artsakh ainsi que les dizaines de milliers de civils tués par ces criminels de guerre.

- Le mensonge du « clash des civilisations » et de la « persécution des Chrétiens du Caucase »

Outre l'interminable liste de mensonges distillés à l'égard de l'Azerbaïdjan et de la Turquie dans un contexte de crise diplomatique entre les exécutifs français et turc, il est, à cette occasion, important de souligner la dangereuse coloration religieuse - et de prétendu « clash des civilisations » - que voudraient attribuer les lobbies arméniens de France à la guerre ayant opposé (ou opposant encore sur le front diplomatique) Erevan et Bakou.

Il est également important de rappeler que la République d'Azerbaïdjan est une des premières républiques laïques au monde à avoir reconnu le droit de vote des femmes dès 1919, plus d'un quart de siècle avant la République Française.

Le Député Jérôme Lambert, présent lors de la séance plénière de l'Assemblée nationale et ayant voté contre la proposition de résolution en décembre dernier, avait, suite au vote dans l'Hémicycle, déploré sur « Twitter », le manque de respect au règlement de l’Assemblée nationale et déploré l'absence de toute liberté d'expression pour toute opinion défavorable au texte de la résolution :

« Toutes les expressions autorisées cet après-midi étaient favorables à la résolution de la droite. Aucun opposant n’a pu s’exprimer ! Belle démonstration à l’Assemblée nationale de la liberté d’expression ! Tous les mensonges ont été entendus », avait tweeté l'élu socialiste de Charente.

Le même mois, au cours de l'Audition (conduite par la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale sur la situation du Haut-Karabagh) de Rahman Mustafayev, Ambassadeur d’Azerbaïdjan en France, le Député Jean-Luc Reitzer avait également fait état d'une propagande mensongère des nationalistes arméniens de France, l'élu déplorant « que dans nos médias, on entend[e] trop peu les positions prises par l'Azerbaïdjan, pour expliquer le pourquoi de la situation que nous connaissons aujourd'hui ».

L'ambassadeur azerbaïdjanais avait également rappelé que les renseignements azerbaïdjanais avaient prouvé et documenté la présence de 328 mercenaires étrangers combattant parmi les forces armées arméniennes, dont 14 mercenaires français.

Faisant référence à un rapport des services de renseignements, l'ambassadeur déclarait :

« Vous trouverez, dans la page 28 de ce document, les noms de 14 mercenaires français, la majorité étant d’origine arménienne, qui combattaient dans les rangs des forces armées arméniennes. Nous avons saisi les autorités judiciaires françaises en vue de l'ouverture d'une enquête sur les crimes de guerre et exactions commis par des mercenaires français. Nous l'avons fait sur la base du Code pénal, dont l'article 436 punit des actions de « toute personne spécialement recrutée pour porter atteinte a l'intégrité territoriale d'un État », soulignait Rahman Mustafayev déplorant un « cocktail de mensonges » à l'égard de son pays et la Turquie, notamment une prétendue « tentative d'éradication des populations arméniennes et chrétiennes ».

La Députée des Hauts-de-Seine, Frédérique Dumas exprimait également son inquiétude, lors de cette audition parlementaire :

« Mais ce qui est inquiétant maintenant, c'est que le conflit se reporte sur un conflit dit culturaire. On souffle indirectement sur les braises d'une guerre qu'on voudrait maintenant de civilisation et qui se jouerait sur le territoire azerbaïdjanais, chrétiens contre musulmans », notait Dumas.

« L'Azerbaïdjan est pris en otage par la diplomatie française. Les conflits sont instrumentalisés pour mieux nourrir le différend avec la Turquie [...] à un moment où la France a décidé de mettre en scène son bras de fer avec la Turquie », soulignait encore l'élue des Hauts-de-Seine, en référence aux tensions bilatérales franco-turques de l'année dernière.

« Pourtant le Grand Rabbin d'Azerbaïdjan l'a rappelé : l'Azerbaïdjan est un pays riche de son melting pot, au croisement des cultures et des religions, une oasis de préservation culturelle dans une région du monde marquée par les divisions ethniques et les violences religieuses », soulignait encore Dumas avant d'ajouter :

« C'est donc bien à ce modèle qu'il faut faire confiance et qu'il vient de défendre et non de combattre. Les preuves sont concrètes : l'église arménienne du centre-ville de Bakou est actuellement en restauration ; et l'Azerbaïdjan, au travers de la Fondation Heydar Aliyev, participe à la restauration d'églises à l'étranger, notamment en France », notait encore la Députée témoignant sa « compréhension [de] la difficulté à entendre ce qui à vos yeux [Monsieur l'Ambassadeur d'Azerbaïdjan, Rahman Mustafayev] apparaît donc comme un procès d'intention ».

Interrogé sur l'éventuelle véracité d'une thèse du « choc des civilisations », notamment entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le diplomate azerbaïdjanais avait déclaré en effet constater un « choc des civilisations » :

« Mais quelles civilisations ? Il faut le préciser », soulignait Mustafayev au cours de l'audition, avant d'apporter des précisions :

« Ce n'est pas islam contre chrétienté ou l'inverse, la chrétienté contre l'islam. Il y a un vrai choc entre la civilisation de la haine et du chauvinisme arménien d'un côté, et la civilisation de tolérance et de laïcité azerbaïdjanaise, de l'autre. Nous [l'Azerbaïdjan] sommes une république laïque depuis 1918, La première dans le monde musulman », rappelait Mustafayev.

« Notre Constitution consacre à plusieurs reprises la sécularité de nos institutions. Les confessions et minorités ethniques sont égales en droit. Les musulmans chiites et sunnites, catholiques et orthodoxes, protestants, juifs des montagnes et ashkénazes vivent en paix et en harmonie. Ils célèbrent leurs fêtes ensemble. En fait, c'est grâce à cette unité, solidarité ethnique, que nous avons gagné la guerre", notait encore Rahman Mustafayev, Ambassadeur d'Azerbaïdjan à Paris.

- Le nationalisme arménien de France est-il un lobby dangereux ?

Comme le rappelle l'historien français, Maxime Gauin, interrogé l'année dernière par l'Agence Anadolu, le Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF) est un groupement d’associations franco-arméniennes exerçant un lobbying pro-arménien dans l'Hexagone.

Constitué par les représentants en France de plusieurs partis politiques d'Arménie, à partir des années 1990, le CCAF est notamment contrôlé par la branche franco-arménienne de la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA), également connu sous le nom de « Dachnak », un parti national-socialiste arménien, particulièrement raciste et xénophobe, ainsi que des représentants franco-arméniens des partis arméniens « Hentchak » et « Ramgavar ».

La branche jeunesse de la FRA, la FRA NOR Seround Nouvelle Génération » en arménien), connue particulièrement pour ses actes violents commis sur le territoire français, fait également partie du groupe.

Gauin rappelle notamment que « La FRA Nor Seround a été en pointe dans l’apologie des CJGA [groupe armé terroriste arménien], via son mensuel « Haïastan », et dans l’organisation de manifestations en faveur de terroristes appartenant à ce groupe, notamment à Max Hraïr Kilndjian et Hampig Sassounian ».

L'historien ajoute que la branche jeunesse de la FRA commémore toujours l’attentat terroriste de Lisbonne (l'acte terroriste et non les victimes) commis le 27 juillet 1983 contre l'ambassade de Turquie et ayant coûté la vie au chargé d’affaires, Yurtsev Mıhçıoğlu, à son épouse Cahide Mıhçıoğlu ainsi qu’à un policier portugais.

« Il reste toutes les vidéos de la FRA Nor Seround commémorant l’attentat suicide de Lisbonne. Et tous les articles du site Web « Armenews » célébrant des terroristes de l’ASALA », souligne l'historien qui évoque une « impunité relative » de l'apologie du terrorisme en France, « poursuivie de leur propre initiative par les parquets qu’en cas d’attentats récents sur le sol français ».

Interrogé par l'agence d'information sur d'éventuelles pressions exercées sur des intellectuels français par des groupes franco-arméniens, l'historien rétorque qu'il est harcelé depuis douze ans, ce dernier citant la condamnation d'un franco-arménien ainsi que les nombreuses « menaces et injures par messagerie Facebook, Instagram, etc [...] reçues ces derniers jours », dans le contexte de la Guerre de 44 jours.

Plusieurs journalistes franco-turcs et franco-azerbaïdjanais avaient également fait état de menaces et violences physiques exercées par des groupuscules arméniens à leur encontre.

Le député Jérôme Lambert faisant état d'un communautarisme arménien de France, très actif sur l'ensemble du pays :

« Les Français d’origine arménienne sont en partie constitués en "communautés" très actives sur le territoire français. Je suis opposé, comme la plupart des Français, au communautarisme car nous considérons que les Français ayant une origine ou une culture étrangère doivent avant tout avoir le devoir de s’intégrer à la communauté nationale, les valeurs de notre République, plutôt que d’aller chercher des références à l’étranger », expliquait le député.

« Bien entendu, la France accepte pour autant l’expression des différences, mais quand elles ne sont pas fondées sur le séparatisme entre les origines ou les religions, par exemple », ajoutait l'élu socialiste avant d'étayer ses commentaires sur le séparatisme auquel il faisait référence :

« Une partie très nationaliste de la communauté arménienne est souvent plus encline à défendre le point de vue politique de l’Arménie qu’à défendre le point de vue français quand celui-ci est différent de celui de l’Arménie […] Pour ma part, je n’accepte pas cela de Français, quelles que soient leurs origines. Ce qui doit primer c’est l’intérêt de notre pays commun, pas l’intérêt du pays qui représente la culture de nos ancêtres », soulignait » l'élu de Charentes.

Selon les analystes politiques, bien qu'il réussisse à exercer impunément des pressions et censures sur les médias français – tel que ce fut le cas contre la chaîne télé « TF1 » l'année dernière lors de la guerre de 44 jours, le poids politique réel du nationalisme arménien de France dans l'électorat français est minime : de l'ordre de quelques dizaines de milliers d'électeurs à l'échelle nationale.

La force du lobby nationaliste arménien de France résiderait dans les relations personnelles tissées avec certains élus effectuant régulièrement des voyages en Arménie ou participant à des dîners du CCAF, à l'instar du « carré d'as » du nationalisme arménien.

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Source : actu.global

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