CONCERT DU PIANISTE AZERBAÏDJANAIS ISFAR SARABSKI SALLE CORTOT A PARIS
Paris / La Gazette
Le pianiste azerbaïdjanais Isfar Sarabski a donné un concert dans l'une des meilleures salles de concert d'Europe, la salle Cortot à Paris. Ce à été donné en commémoration de la fin de la seconde guerre du Karabakh qui s’est achevée le 8 novembre de l’année dernière.
Le concert a fait salle comble et a été salué par les applaudissements du public, composé de représentants des missions diplomatiques et des organisations de la diaspora azerbaïdjanaise en France, de la culture et de l'art, ainsi que de l'intelligentsia parisienne.
Ouvrant le concert, l'ambassadeur d'Azerbaïdjan en France, S.E.M. Rahman Mustafayev, a évoqué la restauration de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et le triomphe de la justice et du droit international, et a honoré la mémoire des martyrs de la guerre du Karabagh. Le chef de la mission diplomatique a également relevé les traditions historiques de multiculturalisme et de tolérance, d'humanisme et de valeurs démocratiques de son pays.
Isfar Sarabski
Le pianiste virtuose et compositeur Isfar Sarabski était accompagné de Makar Novikov (contrebasse) et Alexander Mashin (batterie). Il y avait des improvisations et des compositions de jazz tirées de l'album Planet, qui a été enregistré en collaboration avec la major musicale Warner Music Group (WMG) de renommée mondiale.
Ce concert de trois artistes s'inscrit dans le cadre d'une tournée européenne qui a débuté à Fribourg, en Suisse, le 16 octobre, et qui a couvert les villes allemandes de Munich, Hambourg, Dresde, Berlin, ainsi que Bruxelles (Belgique), Venise (Italie), Paris (France), Hertogenbos (Pays-Bas), Berne (Suisse) et Prague (République tchèque).
Si Isfar Sarabski est si habité lorsqu’il pose ses doigts sur un clavier, c’est peut-être parce que la musique fait partie de sa vie depuis son plus jeune âge.
A 3 ans, il commençait le piano…A 7, son nom commençait à sérieusement circuler dans les cercles culturels de Bakou, la capitale d’Azerbaïdjan où il est né et il a grandi.
Et d’ailleurs, la musique était en lui bien avant cela ! Son arrière-grand-père a été une immense star dans le monde arabe, un chanteur d’opéra, acteur et auteur pour le théâtre.
C’est probablement de là que vient la formidable ouverture d’esprit, l’insatiable appétit musical d’Isfar Sarabaski, lui qui a autant été impressionné, lorsqu’il était jeune, par Dizzy Gillespie, que par Bach ou Chopin !
Lui qui aujourd’hui s’illustre avec autant de brio dans le jazz que dans l’électro.
Son nouvel album, « Planet », illustre de manière éclatante tous ces mondes musicaux qui cohabitent dans sa musique…
