Le Fonds monétaire international prévoit que le taux d'inflation annuel de l'Ouzbékistan sera légèrement inférieur en raison de la pression sur les prix des denrées alimentaires
Paris / Lagazetteaz
Le taux d'inflation annuel de l'Ouzbékistan en 2021 s'élèvera à un peu moins de 10% en raison de la pression des prix des denrées alimentaires, indique un rapport publié par lé Fonds monétaire international (FMI).
Selon les informations fournies, l'économie de l'Ouzbékistan a fortement rebondi au deuxième semestre de 2020 et l'Ouzbékistan a pu afficher une croissance générale positive en 2020, à un taux de 1,6%.
De même, alors que le déficit de la balance courante, à 5,5 % du PIB, était presque de la même ampleur qu'en 2019, les flux commerciaux ont été considérablement abaissés. L'inflation a continué de baisser progressivement en 2020, mais les hausses plus importantes des prix des denrées alimentaires ont maintenu l'inflation globale dans la fourchette basse à deux chiffres, terminant l'année à un peu plus de 11%.
Pour le FMI, la croissance devrait s'accélérer en 2021. Avec le déploiement des vaccins anti-COVID-19 à l'échelle mondiale, la reprise de la croissance des partenaires commerciaux et le renforcement de la reprise intérieure, l'économie devrait croître d'environ 5% en 2021.
Par ailleurs, le déficit des comptes courants devrait se creuser légèrement, pour atteindre environ 6,5% du PIB, car les importations devraient se redresser plus rapidement que les exportations. L'inflation devrait diminuer légèrement, pour s'établir juste en dessous de 10% à la fin de 2021, en raison des pressions exercées sur les prix des denrées alimentaires et des augmentations salariales du gouvernement.
Les experts du FMI estiment que l'Ouzbékistan doit créer des institutions « fortes et indépendantes » pour une économie de marché équitable.
« Bien que la pandémie ait durement frappé l'économie au premier semestre 2020 et infligé des difficultés considérables, des mesures d'endiguement et de soutien fortes et opportunes ont modéré la récession », note le rapport.
Il est, en outre, souligné qu'une réponse énergique en matière de santé publique et le déploiement d'un ensemble complet de mesures fiscales, monétaires et financières ont été rendus possibles par des réserves substantielles dues à des politiques macroéconomiques prudentes au cours des années précédentes et à un soutien international important.
