PARIS FAVORABLE À UN RESSERREMENT DES LIENS ENTRE L'OTAN ET L'UE
Emmanuel Macron, qui a reçu Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN, mardi 21 juin, à l’Elysée, plaide pour que l’Alliance intègre l’idée de défense européenne.
L’affirmation de quelques grands principes se fera sans doute sans difficulté majeure à Madrid. La dernière version du concept stratégique, censé définir les principes, les tâches, les objectifs et les valeurs de l’OTAN, date de 2010, à un moment où la Russie était encore vue comme un « partenaire stratégique ». Le sommet sera dominé par les demandes d’adhésion de la Finlande et de la Suède, bloquées à ce stade par la Turquie. Sur cette épineuse question, M. Macron entend « demander de la clarté à la Turquie quant à son positionnement », à l’heure où personne ne sait si l’homme fort d’Ankara, Recep Tayyip Erdogan, sera prêt à transiger ou pas.